Marlène Schiappa veut expulser les étrangers condamnés « pour violences sexuelles et sexistes »

Par Suzanne Durand
8 novembre 2019 11:32 Mis à jour: 8 novembre 2019 14:04

La secrétaire d’État Marlène Schiappa félicite le gouvernement que cette mesure ait été retenue lors du comité interministériel sur l’immigration.

« Nous allons désormais expulser les citoyens étrangers condamnés pour violences sexistes ou sexuelles », a-t-elle annoncé lors d’un entretien accordé le jeudi 7 novembre au magazine Marianne. Marlène Schiappa s’est félicitée de cette mesure retenue par le gouvernement dans le cadre du comité interministériel sur l’immigration.

Elle a reconnu qu’il y a eu des débats internes au sein du gouvernement avant que le Premier ministre Édouard Philippe ne retienne finalement la proposition. « J’en suis très heureuse », a-t-elle confiée.

D’après Mme Schiappa, « ces violences ne sont excusables en aucun cas, y compris lorsqu’elles se produisent chez des populations en difficulté ». Pour ceux qui font remarquer que cela s’apparente à une double-peine, la secrétaire d’État a déclaré : « Je ne vois pas qui pourra honnêtement nous dire qu’un citoyen étranger qui a violé une femme peut rester sur le territoire sans que cela pose problème ».

Interrogée sur les modalités et le calendrier d’application de la mesure, Marlène Schiappa a simplement indiqué que le choix reviendra aux ministres de l’Intérieur et à la garde des Sceaux, mais a rappelé que « l’entrée en vigueur des mesures annoncées sur la politique migratoire est prévue dans les meilleurs délais ».

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.