Un sanglier a semé la zizanie dans la cour d’une école du VIIIe arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône), ce mardi 19 mars. Le suidé venait probablement du parc national des Calanques, où les sangliers ne cessent de proliférer.
Mais que faisait-il ici ? Ce mardi, un sanglier a fait irruption dans la cour de la cité scolaire Marseilleveyre, dans le VIIIe arrondissement. Sur une vidéo, partagée par un parent d’élèves sur les réseaux sociaux, la bête sauvage, visiblement apeurée, n’hésite pas à charger plusieurs lycéens, contraints de l’esquiver in extremis.
Selon les informations recueillies par BFM Marseille Provence, l’animal viendrait du parc national des Calanques à l’Ouest et aurait profité d’une ouverture dans un vieux grillage.
Une version de l’école buissonnière qui aurait pu mal tourner :
Un 🐗 sanglier affolé à l’intérieur de la cité scolaire Marseilleveyre, situé en périphérie du @ParcCalanques! pic.twitter.com/F8mW0Zlx3B— Hervé Menchon (@Menchon_Herve) March 20, 2024
Des parents inquiets
Cet événement met en lumière les problèmes de sécurisation de la cité scolaire. Afin d’éviter qu’un enfant ne soit un jour percuté par un sanglier en panique, certains parents d’élèves inquiets demandent la mise en place d’une clôture électrifiée non létale.
Les élèves interrogés par BFM Marseille, eux, expliquent ne pas se sentir en « insécurité ». « C’est assez rare. Et à chaque fois, ça a été très bien géré », assure l’un d’entre eux. « Si c’est la sortie des cours ou qu’il y a beaucoup de gens, ça peut être dangereux. Mais si on est tous en cours, on peut facilement s’abriter », affirme un autre. « Ça ne me fait pas peur », ajoute une dernière.
Le nombre de bêtes aperçues aux portes de Marseille ne cesse de croître depuis plusieurs mois, en dépit des mesures prises pour limiter leur prolifération. Sur son site internet, le parc national des Calanques rappelle les gestes à adopter: ne pas nourrir les sangliers, ne pas faire déborder les poubelles et limiter l’arrosage des pelouses privées. De même, toute personne qui nourrit un sanglier, qui n’est « ni une attraction, ni un compagnon », s’expose à une amende de 135 euros.
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