Un membre du gang MS-13 voyageant avec une caravane de migrants est arrêté en Californie

30 novembre 2018 16:57 Mis à jour: 30 novembre 2018 16:57

Un membre du célèbre gang transnational MS-13 a été arrêté ce week-end en Californie après avoir voyagé dans le Nord avec la caravane de migrants et être entré illégalement dans le pays, a déclaré l’agence américaine des douanes et de la protection des frontières le 28 novembre.

Les agents de la patrouille frontalière ont rencontré l’homme juste à l’est du point d’entrée de Calexico et l’ont soupçonné d’être entré illégalement aux États-Unis.

L’homme, plus tard identifié comme étant Jose Villalobos-Jobel, âgé de 29 ans, a admis être un citoyen hondurien et membre actif d’un gang avec MS-13, abréviation de Mara Salvatrucha 13.

M. Villalobos-Jobel a dit aux agents qu’il s’était rendu du Honduras à la frontière sud des États-Unis avec la caravane des migrants. Un groupe de la caravane s’est précipité à la frontière dimanche, forçant les officiers américains à tirer des gaz lacrymogènes pour disperser la foule.

On estime que 8 500 migrants se sont entassés à Tijuana, juste au sud de la frontière, alors que le président Donald Trump s’efforce de les empêcher d’entrer aux États-Unis.

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Le 25 novembre 2018, des migrants percent la clôture de la frontière américaine juste après l’entrée piétonne est du point de passage de San Ysidro à Tijuana, au Mexique. (Charlotte Cuthbertson/The Epoch Times)

D. Trump a noté que les migrants avaient déjà rejeté une offre d’asile du Mexique et que des criminels confirmés et des membres de gangs étaient parmi eux.

Le 27 novembre, Kirstjen Nielsen, secrétaire du ministère de la Sécurité intérieure, a déclaré que les membres de la caravane sont « principalement des hommes » et que 90 % d’entre eux ne sont pas éligibles à l’asile. Elle a dit que le ministère a confirmé que plus de 600 criminels condamnés voyageaient avec la caravane principale, y compris des personnes connues pour viol, crimes liés à la drogue et violence faite aux enfants.

Des centaines de migrants impliqués dans la ruée vers la frontière ont été identifiés et seront déportés, a déclaré le Mexique lundi dernier.

Le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis a déclaré que le membre MS-13 confirmé sera également expulsé.

« Combien d’autres membres de gangs et criminels y a-t-il parmi les membres de la caravane ? Sans cette interdiction, il n’y a aucun moyen de savoir », a déclaré l’agence sur Twitter.

ms 13 with caravan
Jose Villalobos-Jobel, 29 ans, a été arrêté dans le sud de la Californie près de la frontière entre les États-Unis et le Mexique le 24 novembre 2018. Il a dit aux agents de la police des frontières qu’il était un membre actif du gang MS-13. (U.S. Customs and Border Protection)

Commentaires de M. Trump sur la situation

M. Trump a menacé de fermer définitivement la frontière, une menace qu’il a soulignée mardi dernier lors d’une table ronde avec les chefs de la police du Mississippi.

« Certains sont très violents, et ont été très violents, et ont agi de façon très dangereuse pour la police et la patrouille frontalière », a-t-il dit au sujet des migrants. « Et nous ne voulons pas – franchement, nous ne voulons pas de ces gens dans notre société. Vous savez, nous venons de leur dire : ‘Écoutez, s’ils viennent ici, nous allons les appréhender et nous allons fermer la frontière.’ Cela n’a pas encore vraiment été fait dans la mesure où je le prévois parce que je le pense vraiment, et je vais fermer pour longtemps. »

Il a dit qu’une autre ruée vers la frontière l’inciterait à fermer la frontière.

Il a également déclaré que le financement du mur frontalier est très important et a noté que dimanche dernier, les agents ont rapidement fermé la brèche qui a été ouverte par les migrants.

« Nous nous en sommes occupés très gentiment, rapidement, et nous avons appréhendé ceux qui ont enfreint la loi. La petite brèche se trouvait à un endroit où le mur n’était pas encore tout à fait construit ; il n’était pas terminé. Mais les zones qui ont été achevées ont été très, très fortes », a-t-il dit.

« Et quand les gens regardent ce qui se passe à la frontière… ils sont d’accord avec ce que nous faisons. »

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