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Drôme: 800 nichoirs installés pour les mésanges et les chauves-souris pour protéger les vignes

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Image d'illustration : un nichoir dans les vignes biologiques de Château Giraud à Sauternes, au sud de Bordeaux.

Photo: PATRICK BERNARD/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

Pendant que les vignes sont endormies par la période hivernale, des viticulteurs des appellations Clairette de Die et Vins du Diois, dans la Drôme, ont fabriqué 800 nichoirs. Ils ont commencé à les installer dans leurs vignes afin d’attirer mésanges et chauves-souris, dans le but de limiter l’usage d’insecticides.
« Plus on apporte de biodiversité, moins on aura besoin d’utiliser des produits phytosanitaires », assure à nos collègues de France Bleu Brice Le Maire, chargé de mission pour l’Association des agriculteurs bio de la Drôme.
Les mésanges sont friandes des vers de la grappe, qui ravagent les exploitations. Pourtant,« en agriculture biologique, les seuls traitements autorisés contre le vers de la grappe sont les huiles essentielles de chrysanthèmes : or, il faut compter environ 400 € pour traiter 3,5 hectares ! » expliquait en 2013 auprès de L’Indépendant le vigneron Laurent Bachevillier.

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Dans la vallée de la Gervanne, Brice Le Maire a animé les ateliers permettant aux viticulteurs de réaliser les nichoirs. « C’était sportif : nous avons réalisé 800 nichoirs en une journée ! » remarque-t-il. « Ça permet d’avoir un effet massif. »
Pour l’association, ce n’est qu’un début : un total de neuf exploitations de la vallée de la Gervanne a déjà accepté le défi, pour un total de 40 hectares et un budget de 30 000 euros. L’appellation Clairette de Die et Vins du Diois espère ensuite « élargir ce programme aux 30 communes de notre appellation d’ici deux ans », précise le co-président Fabien Lombard.
« La nature travaille gratuitement pour les vignerons ! » assure M. Le Maire. Alors, pourquoi s’en priver ?