Mila déplore le nombre d’agressions sexuelles subies à Lyon, «et par les mêmes profils»

Par Emmanuelle Bourdy
13 juin 2022 23:32 Mis à jour: 13 juin 2022 23:32

Alors que s’est déroulée la Marche des Fiertés de Lyon ce 11 juin, Mila explique avoir fait la tournée des bars lyonnais avec sa copine, puis être allée danser. Mais toutes deux se sont fait agresser sexuellement par plusieurs individus présents. La jeune femme raconte les faits sur les réseaux sociaux.

Mila, la jeune femme menacée de mort depuis qu’elle a critiqué l’islam sur les réseaux sociaux en janvier 2020, a dénoncé les agressions sexuelles dont elle et son amie ont fait l’objet, dans le cadre de la Gay Pride qui s’est tenue à Lyon ce samedi 11 juin. Elle a relaté les faits sur les réseaux sociaux ce dimanche 12 juin.

« Pleins de rats s’étaient faufilés dans la foule pour se frotter aux filles qui dansaient »

« Je serais incapable de vous énumérer le nombre d’agressions sexuelles que nous avons subies, et par les mêmes profils, je n’ai pas peur de le dire. Je suis fatiguée et les larmes me viennent presqu’en écrivant », explique Mila sur Twitter ce dimanche 12 juin.

« Après la Pride il y avait des foules de gens trop sympas qui dansaient devant les bars vers HDV [Hôtel de Ville] (Lyon), on s’est enfoncé dans la foule pour danser. Mauvaise idée, pleins de rats s’étaient faufilés dans la foule pour se frotter aux filles qui dansaient », s’insurge encore la jeune femme dans un autre tweet. « Avec mon amie nous y avons évidemment eu droit. C’est évident que nous n’avons pas été les seules donc j’espère que d’autres filles parleront. Ils nous frottaient, nous susurraient des choses dégueulasses en arabe dans les oreilles, nous touchaient les parties intimes évidemment », ajoute-t-elle.

Elle raconte qu’à un moment donné, l’un de ces individus a « attrapé les fesses de [sa] copine », et celle-ci l’a immédiatement signalé à Mila. « Je me suis mise à lui hurler dessus, à hurler de toutes mes forces dans la foule », indique-t-elle, voulant ainsi « l’humilier et prévenir les autres filles autour ». Elle souligne que « le mec continuait à faire semblant de danser timidement mais était mort de honte, c’était jouissif ».

« Aucune solidarité venant des autres, c’était nous qui étions dévisagées pour l’avoir dénoncé »

Elle déplore cependant n’avoir assisté à « aucune solidarité venant des autres », pointant : « C’était nous qui étions dévisagées pour l’avoir dénoncé, ils ne lui adressaient même pas un regard et ignoraient. »

Faisant ce triste constat, Mila a également dénoncé sur Twitter le fait qu’il s’agit toujours de « ces mêmes personnes qui prétendent sur les réseaux lutter contre le harcèlement de rue et combattre les agresseurs », mais qui en définitive, dans la vraie vie, « deviennent bizarrement moins courageux ». « On regrette de ne pas avoir filmé le mec pour l’humilier encore plus, ainsi que les lâches autour », confie-t-elle. « Aujourd’hui en France, si vous ne vous voilez pas, si vous avez le malheur d’être deux blondes en short random dans la rue – ils ont un problème avec les blondes – vous risquez vos vies dans Rue de la Rep le soir. TOUS LES 10 MÈTRES. Et le gouvernement protège ces criminels », conclut la jeune femme.

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