Monte-Carlo: Stefanos Tsitsipas s’impose pour la troisième fois

Par Epoch Times avec AFP
15 avril 2024 06:42 Mis à jour: 15 avril 2024 06:42

« C’est incroyable de regoûter à la victoire… Il y a un dieu là-haut ! »: Stefanos Tsitsipas, 12e mondial, a remporté pour la troisième fois le Masters 1000 de Monte-Carlo, en battant dimanche en finale le Norvégien Casper Ruud (10e) 6-1, 6-4.

Le Grec de 25 ans avait remporté son premier Masters 1000 sur ce même court Rainier III en 2021, avant de réussir le doublé en 2022. « Je le voulais vraiment ce triplé », a-t-il assuré, extrêmement heureux d’avoir joué un tennis « sans merci ».

Il est ainsi devenu le cinquième joueur de l’ère Open (depuis 1968) à inscrire son nom au palmarès du tournoi au moins trois fois, après Ilie Nastase (3), Björn Borg (3), Thomas Muster (3) et Rafael Nadal (11).

Double finaliste en Grand Chelem (Roland-Garros 2021 et Open d’Australie 2023), Tsitspas a décroché dimanche le 11e titre de sa carrière, son premier de la saison, au terme d’un parcours très convaincant puisqu’il a éliminé trois joueurs du Top 10 mondial: Alexander Zverev (5e) en 8e de finale, Jannik Sinner (2e) en demie et donc Ruud en finale.

Première finale de Masters 1000 sur cette surface depuis 2022

Il n’avait plus battu sur terre battue un joueur aussi bien classé que Sinner depuis sa victoire contre Daniil Medvedev (2e) à Roland-Garros en 2021. Et il n’avait plus disputé de finale de Masters 1000 sur cette surface depuis Rome en 2022.

Avec ce premier titre depuis Los Cabos en 2023, il retrouvera le Top 10 mondial lundi après huit semaines d’absence: il remontera au 7e rang de l’ATP lundi grâce à cette 100e victoire sur terre battue.

« Tu adores ce tournoi et tu as super bien joué toute la semaine. Tu mérites de revenir dans le Top 10 », lui a dit Ruud à la remise des trophées.

Ancien N.2 mondial, le Norvégien remontera lundi à la 6e place du classement ATP, son meilleur classement depuis septembre 2023. Il échoue pour la deuxième fois en finale de Masters 1000 après Miami (2022).

Un jeu plus flamboyant et plus risqué

Dimanche, dans le premier set, à l’image de leurs tenues, noire pour Ruud, rouge pour Tsitsipas, le Grec a développé un jeu plus flamboyant et pris d’assaut le filet (y compris, à l’occasion, sur sa seconde balle de service) quand le Norvégien préférait les puissants échanges de fond du court.

Ce jeu risqué a fait commettre quelques fautes directes (18 au total pour 30 coups gagnants) à Tsitsipas, mais lui a surtout permis de prendre le match en mains avec un break rapide pour mener 2-1 puis confirmer 3-1, non sans avoir sauvé trois balles de débreak.

Il n’a plus été inquiété du set sur son service.

Au contraire, sous la pression incessante de son adversaire, Ruud a concédé dans la foulée le double break.

Il a alors tenté de jouer avec plus d’agressivité -et donc de risque- et s’est même essayé à la volée (six gagnées sur dix montées), mais a fini par concéder un nouveau break et la manche sur une double faute.

A 3-3 dans la seconde manche, Ruud a semblé en mesure de faire basculer le match: mené 40/0 sur le service de Tsitsipas, le Norvégien est revenu à égalité et s’est créé trois balles de break. Mais à chaque fois, le Grec a été très solide et très entreprenant, effaçant ces balles de trois coups gagnants (un coup droit et deux volées). Il a finalement conservé son service à sa sixième balle de jeu.

Et Tsitsipas a conclu la rencontre en prenant une dernière fois le service de son adversaire dans l’ultime jeu, d’un magnifique coup droit gagnant long de ligne après un long échange.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.