Nevers : un salon de coiffure propose des coupes gratuites pour le personnel de l’hôpital

Par Emmanuelle Bourdy
2 mai 2020 08:39 Mis à jour: 2 mai 2020 08:39

Les cheveux ne s’arrêtent pas de pousser en période de confinement !

Comme tous les salons de coiffure en France, le salon Dessanges que gère Laurent Michot au centre-ville de Nevers ne fait pas exception et est fermé depuis le début du confinement. Oui, mais Laurent Michot trouvait le temps un peu long… Alors il a eu l’idée de proposer ses services gratuitement pour le personnel du centre hospitalier de l’agglomération de Nevers.

« Ils le méritent », a-t-il déclaré. Toutefois, pour pouvoir mettre à exécution le projet, il fallait que les conditions sanitaires soient remplies, explique Le Journal du Centre. Tout le matériel du coiffeur devant être désinfecté entre chaque personne, des gestes que Laurent pratique déjà habituellement dans son salon.

N’ayant pas le droit d’ouvrir son salon, il était donc logique que Laurent se déplace à l’hôpital. Cependant, « il fallait essayer de trouver une petite pièce dans l’hôpital » pour y installer le salon provisoire. C’est ainsi qu’un endroit « très lumineux » a été trouvé, non loin du réfectoire.

Avant d’en arriver là, Laurent Michot a tout d’abord obtenu un premier contact avec Denis Thuriot, le maire de la ville. C’était mercredi 22 avril et « rien n’était encore défini ». Ensuite, il a fallu organiser la mise en place puis avoir l’accord de la direction et communication de l’hôpital. Le 29 avril, Laurent Michot a enfin pu réaliser ses premières coupes de cheveux.

Un moment de détente bien apprécié par le personnel du centre hospitalier, l’occasion de souffler un peu. « On fait de la coupe-coiffage. Cela va leur permettre de se changer les idées », précise Laurent.

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Il est prévu que Laurent propose ses services les mercredis et jeudis, de 10 heures à 18 heures. Laurent ajoute : « Une de mes collaboratrices viendra me prêter main forte chaque jour. » Les personnes qui souhaitent une coupe de cheveux doivent simplement s’inscrire par téléphone. Il leur est demandé de se présenter en tenue civile et en dehors de leurs horaires de travail.

Laurent regrette toutefois de n’avoir pas pu proposer son aide « plus tôt et plus longtemps », lorsque le confinement a commencé, mais sa priorité était, avant toute chose, de « gérer le salon, la fermeture», explique-t-il.

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