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Orientation : « Se préparer très jeune, presque depuis la maternelle », affirme Élisabeth Borne qui corrige ensuite son propos

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La ministre de l'Éducation Élisabeth Borne lors d'une conférence de presse après une visite à l'école élémentaire Claude-Monnet à Rueil-Malmaison, le 28 mars 2025.

Photo: THOMAS SAMSON/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Élisabeth Borne et son entourage ont démenti mardi vouloir orienter les élèves dès la maternelle en corrigeant des propos tenus la veille par la ministre de l’Éducation nationale dont un extrait a largement été relayé sur les réseaux sociaux.
« Non ! On ne va pas orienter les élèves dès la maternelle », a affirmé Mme Borne sur X.
Abordant le sujet de l’orientation lundi soir sur LCP, la ministre de l’Éducation avait estimé que celle-ci ne devait pas être « définie » au moment de Parcoursup mais envisagée bien plus tôt en amont, voire dès le début de la scolarité.
« Il faut se préparer très jeune, dès le départ, presque depuis la maternelle, à réfléchir à la façon dont on se projette dans une formation et dans un métier, demain », a dit la ministre.
Élisabeth Borne affirmait ainsi une conception totalement opposé à celle de François Bayrou, relève Le Figaro. Le premier ministre s’était montré « très interrogatif » sur le devenir de Parcoursup. Car il voit dans ce système une «orientation précoce», synonyme selon lui d’«une orientation sociale» la «plupart du temps».
« Une orientation plus éclairée »
« Son point revient à dire que c’est dès le plus jeune âge qu’on doit veiller à ce qu’on ne conditionne pas le choix des élèves, et qu’on aide chaque élève à découvrir ses capacités, à développer sa confiance en soi et son goût d’apprendre. C’est plutôt de dire que l’accompagnement dès le plus jeune âge permet, par la suite, d’avoir une orientation plus éclairée », a fait valoir son entourage interrogé par l’AFP.

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Dans son message sur X, la ministre a jugé qu’il fallait veiller surtout à ne pas conditionner les choix d’orientation des élèves, notamment entre filles et garçons.
« Aujourd’hui le goût des filles pour les mathématiques à l’entrée au CP est le même que celui des garçons. Au bout d’un trimestre, il y a un écart au détriment des filles qui se creuse tout au long de la scolarité. Nous devons dès le plus jeune âge permettre à chaque élève de développer ses capacités, sa confiance en soi et son goût d’apprendre », a défendu Mme Borne.