Pécresse évoque le départ du préfet de police, avant de se rétracter

Par Epoch Times avec AFP
6 juillet 2022 14:34 Mis à jour: 12 juillet 2022 13:23

La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a publiquement évoqué mercredi 6 juillet, en pleine séance du conseil régional le départ du préfet de police de Paris Didier Lallement, avant de se rétracter.

« S’agissant des questions de sécurité, il faudra attendre la nomination du nouveau préfet de police », a déclaré l’ex-candidate LR à la présidentielle avant d’être interrompue.

« Non, on n’a pas un départ du préfet de police annoncé cet été ? « , a-t-elle alors demandé, avant de se raviser : « je ne suis pas dans le secret des dieux ».

L’indiscrétion a provoqué des rires dans l’assemblée, dont ceux du préfet de région Marc Guillaume, présent à ses côtés pour la présentation du nouveau contrat de plan Etat-région (CPER).

« Désolée pour le préfet Lallement si je l’ai enterré trop vite », a encore dit la présidente de région avant de passer à l’examen du budget supplémentaire.

Mise en cause pour sa gestion trop musclée de l’ordre public

Agé de 65 ans, Didier Lallement, critiqué pour sa vision musclée du maintien de l’ordre, est à la tête de la préfecture de police de Paris (PP) depuis mars 2019, après le saccage de l’avenue des Champs-Elysées lors d’une mobilisation des « gilets jaunes ».

Mis en cause pour sa gestion de l’ordre public lors des incidents survenus autour du Stade de France pendant la récente finale de la Ligue des champions, le préfet de police avait reconnu « un échec » et des chiffres imprécis sur le nombre de faux billets ou de supporters sans billets.

Plusieurs sources policières ont rapporté à l’AFP que Didier Lallement avait déjà évoqué, bien avant le fiasco du Stade de France, son désir de quitter la « PP » à la fin de l’été pour retourner dans son administration d’origine, la Cour des comptes, avant de partir à la retraite.

Mercredi après-midi, M. Lallement, « excusé pour cause de Covid », selon la maire de Paris Anne Hidalgo, était absent de la séance de questions d’actualité du Conseil de Paris à laquelle il participe habituellement.

La maire a jugé « incompréhensible » et « particulièrement inélégant » que le représentant de l’Etat, à laquelle elle dit avoir proposé de s’exprimer par visioconférence, ne soit pas au moins représenté alors qu’il l’avait été la veille.

Elle a exprimé son « indignation eu égard à ce traitement très peu respectueux » de l’assemblée municipale.

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