Valérie Pécresse veut « accélérer la mise en concurrence » des transports en Ile-de-France

Par Epoch Times avec AFP
5 février 2020 08:29 Mis à jour: 6 février 2020 13:23

Annonce choc de la présidente de la région Ile-de-France qui souhaite accélérer le processus de dix ans pour les métros et RER.

Dans une interview au Parisien mercredi 5 février, la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a estimé qu’il fallait « accélérer la mise en concurrence des transports sur toute l’Ile-de-France ».

« Pour 2023, on peut lancer l’ouverture à la concurrence des premières lignes de Transilien », a affirmé Mme Pécresse, en évoquant « les lignes R et J, où on a besoin d’améliorations de services ». « Pour les autres, je souhaite qu’on accélère. La loi LOM a repoussé à 2039 l’ouverture à la concurrence des lignes de la RATP et à 2033 les lignes de RER. C’est trop tardif », selon elle.

« L’ouverture à la concurrence n’est pas la privatisation »

Ainsi « je lance l’ouverture à la concurrence des bus RATP pour être prête fin 2024 » et « pour les métros et RER, je souhaite avancer le processus de dix ans », a-t-elle précisé, affirmant que « l’objectif, c’est que tout le réseau puisse être ouvert à la concurrence à l’horizon 2030 ».

Dans ce schéma Ile-de-France Mobilités, l’autorité publique organisatrice des transports « deviendrait le coordinateur des transports dans la région ».

« L’ouverture à la concurrence n’est pas la privatisation. Les lignes pourraient toujours être exploitées par la SNCF ou la RATP, mais elles seraient forcées d’améliorer leur offre pour être compétitives face à d’autres opérateurs, publics ou privés », a assuré Mme Pécresse.

Mercredi lors du conseil d’Ile-de-France Mobilités « nous mettrons à l’étude l’ouverture à la concurrence des lignes de train SNCF, pour voir lesquelles pourront être ouvertes à la concurrence le plus vite possible », a-t-elle assuré.

 

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