Pour Donald Trump, la priorité absolue dans la bande de Gaza est d’approvisionner la population en nourriture

Le président américain, Donald Trump, s'exprime lors d'une réunion bilatérale au Trump Turnberry Golf Courses, à Turnberry, en Écosse, le 28 juillet 2025.
Photo: Christopher Furlong/Pool/AFP via Getty Images
Le président Donald Trump a déclaré lundi que la priorité numéro un à Gaza était de nourrir la population au milieu du conflit entre le Hamas et Israël, qui dure depuis près de deux ans.
S’exprimant aux côtés du Premier ministre britannique, Keir Starmer, dans son complexe de golf en Écosse, M. Trump a déclaré aux journalistes que les États-Unis avaient fourni 60 millions de dollars d’aide humanitaire et que d’autres pays devraient intensifier leurs efforts.
« Nous donnons beaucoup d’argent et de nourriture, et d’autres pays intensifient leurs efforts », a déclaré M. Trump, faisant référence à l’aide américaine à Gaza. « C’est un désastre. Ils ont besoin de nourriture et de sécurité immédiatement. »
M. Trump a pris note d’images et de séquences montrant apparemment des enfants affamés à Gaza.
« D’après la télévision […], ces enfants ont l’air d’avoir très faim. »
M. Trump a déclaré plus tard aux journalistes : « Certains de ces enfants sont […] c’est vraiment la famine. »
M. Starmer s’est dit d’accord avec le président américain, déclarant aux journalistes lundi : « Il s’agit d’une crise humanitaire, n’est-ce pas ? C’est une catastrophe absolue. […] Je pense que les Britanniques sont révoltés par ce qu’ils voient sur leur écran. »
Les propos de M. Trump ont été tenus lors d’une rencontre avec M. Starmer, suite aux récents appels lancés par plusieurs pays européens pour mettre fin à la guerre. Le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont publié le 25 juillet une déclaration commune appelant Israël et le Hamas à « mettre fin au conflit en concluant un cessez-le-feu immédiat » et à accroître l’aide alimentaire.
Israël a procédé à un largage aérien et annoncé une série de mesures au cours du week-end pour améliorer l’accès à l’aide, notamment des pauses humanitaires quotidiennes dans trois zones de Gaza et de nouveaux couloirs sécurisés pour les convois.
« Israël est présenté comme s’il menait une campagne de famine à Gaza. Quel mensonge éhonté ! Il n’y a pas de politique de famine à Gaza, et il n’y a pas de famine à Gaza », a déclaré dimanche le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, démentant les allégations de famine massive.
Lors de la conférence de presse, M. Trump a critiqué le Hamas pour ne pas avoir accepté de libérer davantage d’otages, vivants ou morts, et a indiqué qu’il avait laissé entendre à M. Netanyahou que l’approche d’Israël devrait probablement changer.
« J’ai dit à Bibi qu’il fallait peut-être procéder différemment », a déclaré M. Trump, faisant écho à des commentaires similaires faits dimanche et utilisant un surnom de M. Netanyahou.
La semaine dernière, les États-Unis ont quitté les négociations au Qatar sans accord de cessez-le-feu, a fait savoir, dans un communiqué, l’envoyé spécial Steve Witkoff. M. Witkoff a déclaré que le Hamas n’agissait pas de bonne foi dans les négociations, ce qui l’a conduit à retirer des responsables des négociations.
Lorsqu’on lui a demandé si un cessez-le-feu était encore possible, M. Trump a répondu : « Oui, un cessez-le-feu est possible, mais il faut l’obtenir, il faut mettre fin à la guerre. »
Le Hamas s’est déclaré prêt à libérer des otages dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu avec Israël. Il a soumis sa réponse à une proposition de cessez-le-feu soutenue par les États-Unis le 24 juillet lors de négociations au Qatar. Quelques heures plus tard, Israël et les États-Unis se sont retirés.
Lors d’une rencontre avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, M. Trump a déclaré qu’Israël devrait prendre une décision après la rupture des négociations de cessez-le-feu.
Avec Reuters

Jack Phillips est journaliste à The Epoch Times, basé à New York.
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