Les prélèvements forcés d’organes dénoncés aux Nations Unies à Genève

26 septembre 2012 14:53 Mis à jour: 29 octobre 2017 14:56

Selon Edward Mc Millan Scott, vice-président du Parlement européen, les crimes de prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants vivants du Falun Gong auraient commencé en 1999 et se sont poursuivis en secret jusqu’à aujourd’hui. Il souligne la responsabilité de faire connaître ces crimes et de faire comprendre au régime de Pékin que le monde est au courant de ses exactions.

Edward Mc Millan Scott a relevé: «Il y a quelques jours, une audience a eu lieu au Congrès américain sur les crimes génocidaires de prélèvements d’organes sur des prisonniers encore vivants, perpétrés depuis plusieurs années par le régime. Je pense que c’est une étape importante».

Edward Mc Millan Scott a ajouté que toutes les personnes impliquées dans ces crimes de prélèvements d’organes en Chine communiste devront être tenues pour responsables.

Monsieur Mc Millan Scott a souligné ceci: «Il est important que le régime de Pékin sache que nous sommes au courant de ce qui se passe. Des personnes seront tenues pour responsables comme ce qui s’est passé avec le régime de Khadafi ou dans d’autres parties du monde. Le Tribunal pénal international traite des dossiers de dictatures. Un jour, cela arrivera aussi en Chine».

Le 19 septembre 2012, les documentaires Free China: le courage de croire et Entre la vie et la mort ont été présentés au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève. Ces films dénoncent la persécution des pratiquants de Falun Gong et les crimes de prélèvements d’organes en Chine. De nombreux ambassadeurs, diplomates et représentants d’ONG ont assisté à cette projection et exprimé leurs inquiétudes. Ces dernières années, la communauté internationale a été informée des prélèvements d’organes par différents médias. Les personnes ayant vu ce film pour la première fois à Genève se sont dit choquées. Elles rapporteront ces faits dans leurs pays respectifs et soutiennent le courage des pratiquants de Falun Gong.

Une éditrice du journal Epoch Times a expliqué qu’on ne peut pas acheter les produits à bas prix fabriqués par les pratiquants de Falun Gong dans les prisons chinoises et aussi acheter leurs organes prélevés de force.

Selon elle, le facteur central de la crise politique qui est en train de secouer la Chine est que Wang Lijun, Bo Xilai et Gu Kailai sont tous trois impliqués dans les prélèvements d’organes.

Bo Xilai a longtemps travaillé à Dalian qui est devenu l’un des premiers centres des prélèvements d’organes. Ces faits ont été dissimulés par les autorités.

Michael Phillips, coordinateur de projet pour le Congrès ouïgour mondial a suggéré aux Nations Unies de faire connaître plus largement la pratique des prélèvements d’organes et d’ouvrir une enquête sur le sujet.

Selon Wang Zhiyuan, responsable de l’Organisation mondiale d’enquête sur la persécution du Falun Gong, des preuves suffisantes existent pour incriminer le PCC.

Wang Zhiyuan a dit: «Il existe suffisamment de preuves prouvant que le PCC commet systématiquement des crimes contre l’humanité et est responsable de génocide. Une fois que ces crimes seront révélés, le PCC sera complètement désintégré. C’est un événement historique significatif. C’est un tournant historique majeur, c’est très important».

Le 12 septembre dernier, le Congrès américain a organisé une audience sur les prélèvements d’organes. Le 20 septembre, le journal Epoch Times a organisé un séminaire au Congrès sur le même sujet.

Wang Zhiyuan, a signalé que: «La vérité est en train de se faire en plein jour. De nombreuses personnes commencent à comprendre. La société influente a aussi commencé à comprendre, le mouvement a déjà commencé. Toute la société et toute l’humanité qui s’opposent à la persécution du Falun Gong, cela a déjà commencé, c’est inévitable».

Certains participants à la réunion de Genève sont conscients qu’il existe de nombreuses indications de la crise politique rencontrée par le régime.

Zhu Keming, citoyen de Hong Kong, première personne à avoir porté plainte contre Jiang Zemin et lui avoir intenté un procès, explique que le monde doit condamner le PCC et stopper son règne inhumain de tyrannie.

Zhu Keming a ajouté: «Le régime communiste chinois fait depuis longtemps face à la crise. Il persécute le Falun Gong et prélève des organes depuis plus de dix ans. Aujourd’hui la presse en parle et appelle l’attention internationale. Même s’il est tard, c’est toujours une bonne chose. J’espère que cela ne sera pas comme d’habitude, signer un traité privé avec le PCC et négocier avec eux».

À la fin du film «Entre la vie et la mort», il est mentionné que les crimes du PCC représentent une perversité sans précédent et que chaque individu est appelé à faire le bon choix pour sa conscience et le salut de la Chine.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.