L’une des plus grandes contributions des États-Unis au monde a été et reste la liberté religieuse. En 2020, cette liberté a été retirée de toutes les religions aux États-Unis. Nous n’avons pas encore accepté cette terrible réalité et ce qu’elle signifie pour l’avenir de la foi.
Les confinements ont porté un coup sévère aux institutions et aux pratiques religieuses. Toutes les grandes enquêtes montrent que la fréquentation des services religieux hebdomadaires est en baisse comparée à ce qu’elle était avant les confinements.
« Le nombre d’adultes américains qui déclarent assister à des services religieux au moins une fois par mois a diminué de façon modeste mais significative (de 3 points de pourcentage, de 33% à 30%) au cours de cette période », écrit Pew. « Et un Américain sur cinq affirme qu’il assiste moins souvent à des offices religieux physiques aujourd’hui que par le passé, soit avant la pandémie. »
De nombreux amis me l’ont confirmé en me signalant que les maisons de culte de leur choix semblent beaucoup moins fréquentées. Il est très probable que cela se traduise également par une baisse du soutien financier. Une fois que les gens ont perdu l’habitude de participer à des activités religieuses régulières, le rituel est rompu et nous assistons maintenant à une généralisation de l’indifférence. Ce n’est certainement pas un bon signe.
Mais cette image est rendue plus complexe par un élément étrange : Les congrégations religieuses qui ont résisté aux contrôles et aux mesures de confinement imposés par le Covid-19 ont probablement gagné la confiance et la loyauté de leurs membres.
En effet, ce week-end, j’ai assisté à la première d’un nouvel opéra où l’assistance était dominée par ce que l’on appelle les catholiques « traditionalistes ». En discutant avec eux après la représentation, j’ai été ravi d’apprendre que beaucoup de leurs congrégations n’avaient jamais fermé leurs portes.
Un prêtre ami du Midwest m’a raconté Pâques 2020, lorsque presque toutes les églises du pays ont été fermées. C’est un scandale, d’ailleurs. Le fait que les évêques catholiques n’aient émis aucune protestation à ce sujet est un constat accablant. Voilà un point noir pour toute une génération de dirigeants ecclésiastiques.
Mon ami prêtre, cependant, a tenu tête à son propre évêque et a déclaré qu’il préférerait démissionner de son poste de pasteur plutôt que d’exclure ses propres paroissiens de l’église pendant la semaine sainte.
« Vous bluffez », a répondu l’évêque.
« Testez-moi », a répondu le prêtre.
L’évêque ne pouvait pas prendre le risque de perdre cet homme car sa paroisse disposait d’une très grande école et était en plein essor. La réunion s’est donc terminée sans que l’évêque ne puisse ni donner sa permission, ni la refuser. La paroisse a autorisé les paroissiens à entrer par l’arrière, là où les médias n’étaient pas à l’affût, et a gardé les lumières du bâtiment au plus bas pour ne pas attirer les représentants du gouvernement.
Les services ont continué. Les paroissiens n’ont pas oublié cet acte de bravoure et ont augmenté leur participation et leur soutien financier en signe de gratitude. Le prêtre a été mis à l’épreuve et a montré qu’il prenait au sérieux le message de l’Évangile. Il n’allait pas rejeter les paroles de Jésus : là où deux ou trois se réunissent en son nom, Dieu est là.
Il n’y a rien dans les Évangiles sur la distanciation sociale, et encore moins sur les coups de gueule de l’ARNm comme impératif moral.
Jésus a mangé avec des lépreux, mais le Dr Anthony Fauci nous a interdit de nous approcher les uns des autres à cause d’un virus qui circulait et qui présentait un taux de survie de 99% et plus, alors même qu’il interdisait toute thérapie et tuait des gens avec des respirateurs et des produits pharmaceutiques toxiques.
Ceux qui ont fait confiance à Jésus et non au Dr Fauci ont gagné le respect de leurs fidèles. Mais ce n’est pas tout.
Une foi religieuse solide protégeait les gens contre la propagande gouvernementale à l’époque. Ils pouvaient voir clair dans les mensonges, alors que les personnes laïques se laissaient généralement convaincre par les balivernes du gouvernement.
Repensez à cette époque. Qui a résisté ? Certainement les catholiques traditionnels, dont beaucoup sont attachés à l’ancienne forme de liturgie, en latin, avec toutes les odeurs et les cloches. Ils enseignent une doctrine plus stricte sur le péché et le salut que la version édulcorée proposée par les paroisses modernes. Ces personnes faisaient certainement partie de la résistance aux décrets gouvernementaux.
Il en a été de même pour les congrégations juives. Les temples et synagogues typiquement réformés, conservateurs et orthodoxes modernes ont fermé leurs portes et se sont tournés vers Zoom. Les gens étaient furieux et se sont éloignés de leurs lieux de culte. Mais dans de nombreuses communautés dites « ultra-orthodoxes », ou hassidiques entre autres, la résistance était inébranlable.
En effet, le gouverneur et le maire de New York ont osé accuser ces Juifs fidèles d’être responsables de la propagation de la maladie. Le New York Times était du même avis, bien que cette affirmation ait ravivé l’une des plus grotesques calomnies du Moyen-Âge à l’encontre des Juifs.
Les Amish n’ont jamais prêté la moindre attention à la frénésie causée par la maladie qui a paralysé le reste de la société. Dans la tradition anabaptiste, qui comprend également les mennonites, aucune distinction ne se dessine entre la communauté, le mode de vie et le fonctionnement du lieu de culte. Tout repose sur l’unité, tant dans la croyance que dans la pratique. Par conséquent, les gens n’ont jamais cessé d’adorer Dieu selon les exigences de leur tradition.
C’est le cas de nombreuses sectes dissidentes des soi-disant mormons. En dehors des limites imposées par l’église officielle, qui ne cesse de réclamer le respect des médias et des élites laïques, ces communautés ont poursuivi leurs activités. Et pourquoi pas ? Leur vie entière repose sur leur volonté de croire et de vivre selon des principes déterminés. Les cris hystériques de Washington et des élites médiatiques ne les éloigneront pas d’une chose bien plus fondamentale : leur relation avec Dieu.
Les évangéliques ont mis du temps pour comprendre l’arnaque engendrée par les confinements, mais ils s’en sont rendu compte eux aussi, pour la plupart dès l’été 2020, et ils ont commencé à célébrer des mariages et des enterrements. Les services hebdomadaires réguliers ont repris, sous les hurlements des médias, mais ils s’en moquaient. Une fois leurs craintes dissipées, ils sont revenus à leurs obligations religieuses.
Fait révélateur, ce sont les régions les plus laïques du pays qui sont restées fermées plus longtemps. Les principales églises protestantes et catholiques se sont montrées tout à fait disposées à accepter les demandes de suspension de leurs services conformément aux diktats du Dr Fauci.
Pendant la majeure partie des années 2020 et 2021, nombre de ces églises ont simplement gardé leurs portes fermées ou ont masqué de force leurs paroissiens. Malheureusement, certaines d’entre elles ont même accepté l’obligation vaccinale, non seulement pour le personnel, mais aussi pour les paroissiens.
« Dans tout le pays, un certain nombre d’églises et de synagogues imposent la vaccination », écrivait le Deseret News en septembre 2021. « Certaines exigent non seulement la vaccination du clergé et du personnel, mais aussi celle des fidèles. Grace Cathedral, une église épiscopale de San Francisco, en Californie, applique cette obligation généralisée – avec des huissiers qui refusent poliment les personnes qui n’ont pas de certificat de vaccination. »
Je ne dis pas que ces églises méritaient de disparaître, mais … en fait, ces églises méritent de disparaître.
Qu’avons-nous appris ? Les personnes qui prennent leur foi au sérieux ont prouvé qu’elles étaient davantage à l’abri des mensonges proférés par les élites séculières que celles qui se contentaient de suivre le mouvement. Ce sont les plus endurcis d’entre eux qui font passer Dieu avant le gouvernement, leurs enseignements avant les médias et leurs convictions personnelles avant l’élite biomédicale et ses affirmations bidon.
En d’autres termes, c’est la foi elle-même qui a permis aux hommes de mieux suivre la véritable science à la différence de ceux qui ont confié leur cœur et leur salut à des laboratoires pharmaceutiques et des bureaucrates gouvernementaux. En d’autres termes encore, ce sont les personnes dotées de convictions religieuses solides qui se sont révélées être les meilleurs praticiens de la science et des valeurs humaines.
Pensez aux implications pour l’histoire de la science et de la foi. Pendant des siècles, on nous a expliqué que seul un rationalisme sans foi pouvait nous guider vers la vérité, alors que la foi n’était que pure superstition. Il y a peut-être des raisons historiques valables à ce préjugé – il est certain que l’union de l’Église et de l’État n’était bonne ni pour la religion ni pour la communauté – mais la vérité reste plus complexe.
Les trois dernières années ont montré que cette affirmation pourrait se renverser complètement. C’est la foi qui permet aux gens de voir clair dans la propagande gouvernementale et qui leur donne la conviction morale de faire ce qui est juste, indépendamment de ce que prêche un gouvernement totalitaire à un moment donné.
En fin de compte, le Dr Fauci et l’ensemble du régime Covid ont servi de distraction superstitieuse, alors que les religions traditionnelles ont offert le meilleur chemin vers la lumière et la vérité.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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