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Rentrée scolaire : masques dès le CP, campagne de vaccination dans les collèges et lycées aux plus de 12 ans

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Photo: : MARTIN BUREAU/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Ils retournent en classe avec un masque sur le nez, dès le CP : près de 12,3 millions d’élèves ont fait leur rentrée sous le signe du Covid ce jeudi 2 septembre.
Pour cette rentrée, le ministère a retenu le protocole sanitaire de « niveau 2 » (sur 4) qui autorise tous les élèves à être accueillis en présentiel et leur impose le port du masque en intérieur, sauf en maternelle. Comme en juin dernier, un cas de Covid-19 dans une classe en primaire entraînera une fermeture. En cas de contamination au Covid-19 au collège ou au lycée, seuls les élèves cas contacts qui ne sont pas vaccinés devront s’isoler une semaine.
« Il est possible qu’il y ait une augmentation des contaminations », a averti toutefois le ministre de l’Éducation nationale, ce qui pourrait entraîner un durcissement du protocole sanitaire dans les écoles, avec une limitation plus stricte du brassage des élèves ou la mise en place d’une jauge limitant le nombre de présents en classe, à échelle locale ou nationale.

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Des « sorties vaccination » prévues
Nouveauté en cette rentrée : collèges et lycées vont contribuer à la campagne de vaccination, ouverte seulement aux plus de 12 ans. Le gouvernement prévoit d’envoyer des « équipes mobiles » dans certains établissements et des « sorties vaccination » sont également prévues. D’après Jean-Michel Blanquer, ces opérations sont gratuites et vont durer jusqu’aux vacances de la Toussaint.
« La question de l’avancée de la vaccination est la clé de cette rentrée dans le secondaire », estime Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU. « Mais la vaccination ne protège pas complètement, dit-elle. On sait que le virus va circuler. La question est de savoir dans quelles proportions et dans quelle mesure (le fait) d’avoir des élèves vaccinés va jouer ». Mais les interrogations ne se portent pas uniquement sur la situation sanitaire : « on se demande dans quel état pédagogique on va retrouver les élèves », souligne Mme Vénétitay.
Dans un communiqué une intersyndicale réunissant CGT, FSU, FO et Sud estime que « Cette rentrée aurait nécessité la mise en place d’un plan d’urgence et la création massive de postes pour l’éducation, dans un contexte qui a rendu plus compliquée la progression des apprentissages ».
Ces syndicats appellent à la grève le 23 septembre pour demander plus de moyens pour l’école.