Retraités, ils vivent depuis un an dans leur Twingo à cause d’un couac administratif

Par Léonard Plantain
15 septembre 2022 12:05 Mis à jour: 15 septembre 2022 12:05

Roselyne et Patrice, retraités, vivent depuis un an dans leur voiture garée sur le parking d’un hypermarché de Buchelay dans les Yvelines. Une situation compliquée survenue après un problème administratif.

Cela fait maintenant un an que leur vie a basculé. Roselyne, 68 ans, et Patrice, 74 ans, tous deux retraités, se sont retrouvés dans une situation dramatique après un oubli administratif. Interrogé par Le Parisien début septembre, Roselyne a témoigné : « Un jour, j’ai oublié d’envoyer l’avis d’imposition au bailleur. C’est là que tout a commencé, les ennuis se sont enchaînés ».

Rapidement, entre les lettres, les relances et les malentendus, Roselyne et Patrice ont finalement reçu une augmentation brutale des charges. Le couple a alors refusé de payer. En retour, un matin de septembre 2021, ils ont vu débarquer un huissier, des agents municipaux et un policier.

Un moment marquant pour Patrice, qui se souvient : « On a juste eu le temps de prendre quelques affaires et de quitter l’appartement. Tout le reste, même nos papiers, devaient être transféré dans un garde-meuble ».

Mais alors qu’ils pensaient retrouver leurs biens, et notamment leurs papiers – livrets de famille, fiches de paie, dossiers retraite, cartes d’identité… –, tout a soudainement disparu dans le déménagement.

Roselyne et Patrice se sont alors retrouvés à la rue, dans leur commune de Buchelay, coincés dans une spirale infernale. En effet, étant désormais sans papiers, il était impossible pour eux de déposer de nouveaux dossiers de logement, a rapporté Capital. Ils ne pouvaient pas non plus refaire ou récupérer la plupart des documents demandés. Dès lors, ils ont été contraints de vivre dans leur Twingo, garée sur le parking d’un hypermarché Auchan.

Aux dernières nouvelles, ce n’est que récemment, grâce à l’aide d’une assistance sociale, qu’ils ont pu à nouveau déposer des dossiers pour des logements. Depuis, « on espère, on y croit », a confié Roselyne.

« Mais on nous demande des tas de papiers, encore et encore. J’aimerais quand même que tout cela prenne fin. Des tas de choses me manquent de la vie d’avant. Savourer un café chaud le matin, faire le ménage dans mon appartement, regarder par la fenêtre », a conclu Roselyne.

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