« Sans nous, il n’y a pas d’hôpital ». Les techniciens des hôpitaux publics refusent d’être les « oubliés » du Ségur de la santé

Par Epoch Times avec AFP
17 novembre 2021 10:05 Mis à jour: 17 novembre 2021 13:38

Mardi 16 novembre, quelque 150 techniciens et techniciens supérieurs des hôpitaux publics se sont rassemblés aux abords du ministère de la Santé à Paris pour réclamer des hausses de salaires, se disant « oubliés » du Ségur de la santé.

Cadres chargés de veiller à nourrir les patients, laver leurs draps, entretenir les équipements médicaux comme les respirateurs, maintenir l’alimentation électrique en continu des bâtiments ou encore « coder » les interventions médicales pour l’assurance-maladie, ils se déclarent en « colère » de ne pas avoir été revalorisés au même titre que les soignants.

« Sans nous, il n’y a pas d’hôpital. Olivier Véran, il faut sortir le carnet de chèques. Le Ségur, c’est aussi pour nous », ont clamé les manifestants.

Personnels d’encadrement, ils disent gagner désormais par mois « 800 euros de moins qu’un cadre paramédical, 200 euros de moins qu’un infirmier, et moins aussi qu’un aide-soignant », a déploré Rémy Senouillet, de la CGT, en assurant qu’ils s’étaient eux aussi « mobilisés dans l’urgence » contre le Covid-19, maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois).

« Les primes ne compteront pas pour la retraite »

Leurs principales revendications : revalorisation des grilles indiciaires, intégration de l’indemnité dans le calcul de la retraite, et passage des techniciens supérieurs en catégorie A de la fonction publique hospitalière.

Âgé de 56 ans, Francis Dodray, responsable électrique des hôpitaux parisiens Trousseau et Rothschild, déplore particulièrement le fait que « les primes ne compteront pas pour la retraite ».

« 40% du salaire est sous forme d’indemnités, si bien que nous perdons 48% de notre salaire à la retraite », insiste Rémy Senouillet.

Une délégation syndicale a été reçue une heure au ministère pour présenter ses revendications mais sans rien obtenir, a expliqué le syndicaliste en évoquant une possible nouvelle journée de mobilisation.

 


Rejoignez Epoch Times sur Telegram
t.me/Epochtimesfrance

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.