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Savoie : un collégien de 11 ans ne peut plus marcher après avoir été victime de harcèlement et d’une agression violente

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Photo: Pxhere/CCO Domaine Public

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Durée de lecture: 2 Min.

Après avoir été victime de harcèlement depuis plusieurs mois au collège de Saint-Pierre-d’Albigny en Savoie où il étudie en classe de sixième, un garçon de 11 ans a été violemment agressé le 9 décembre et ne peut plus marcher depuis.
À 11 h 30 le 9 décembre, à l’heure de la récréation, Mathéo était aux toilettes avec un de ses copains quand quatre élèves (trois de 4e et un de 5e) sont entrés et ont commencé à frapper sur une porte. L’ami du jeune élève a essayé de calmer le groupe, mais au lieu d’y parvenir, la situation a dégénéré, indique Le Dauphiné.
« L’un d’eux m’a poussé et je suis tombé sur le sol mouillé. Il m’a attrapé par les chevilles pour faire la serpillière. Il voulait sécher le sol avec mes vêtements », se souvient Mathéo, qui explique que son calvaire a duré entre 5 et 10 minutes interminables.
Une surveillante ayant été prévenue par un autre enfant, les collégiens ont été convoqués dans le bureau du Conseiller principal d’éducation (CPE). Personne n’a avisé la mère de Mathéo. Lorsqu’elle a récupéré son fils, celui-ci boitait. Elle l’a amené aux urgences à Chambéry.

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Le collégien avait une entorse à la cheville droite et avait besoin d’un plâtre, tandis que son pied gauche avait une blessure et nécessitait une attelle. Il avait aussi des contusions et des douleurs au dos : deux vertèbres ont été touchées. Il a besoin de béquilles pour se déplacer et son arrêt maladie vient d’être prolongé d’un mois.
À la suite de cet incident, le jeune garçon a révélé qu’il était victime de harcèlement depuis la rentrée au collège. « Il n’y avait jamais eu de violences jusqu’à présent. Juste des insultes et des échanges de petits coups », a-t-il raconté.
Une enquête judiciaire a été mise en place par la gendarmerie. D’un autre côté, deux élèves ont été exclus du collège pendant deux jours.
Quant à Mathéo, il souffre d’un stress post-traumatique et ne veut plus retourner à l’école.