Ségolène Royal envisage de se présenter à une éventuelle primaire socialiste en vue des élections présidentielles de 2027.
Dans l’hypothèse où le Parti socialiste organiserait une primaire, Ségolène Royal a indiqué ce mardi au micro de BFMTV qu’elle comptait y participer.
« Je ne calcule pas en termes de chance »
Interrogée sur ses chances dans une telle primaire, l’ancienne ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a répondu aux journalistes de BFMTV qu’elle le « pense », ajoutant cependant : « Je ne calcule pas en termes de chance. »
Présidentielle 2027: Ségolène Royal « pense » candidater à une éventuelle primaire du Parti socialiste pic.twitter.com/8Fojq6yVcX
— BFMTV (@BFMTV) July 1, 2025
Candidate à la présidentielle de 2007, où elle avait atteint le second tour face à Nicolas Sarkozy, elle a expliqué : « Je pense que si je peux être utile… Je ne veux pas qu’on puisse dire qu’il y a eu le désastre climatique, il y a eu le désordre, et finalement, on ne l’a pas entendue, on ne l’a pas vue ! »
Elle a toutefois précisé qu’elle actait son retour « modestement », déclarant que « retourner à une primaire, c’est prendre un risque et avoir la capacité de défendre des idées ». Si elle se lançait dans la course à l’Élysée, « l’ordre juste » et « l’urgence climatique » seraient les deux thèmes sur lesquels elle compterait se battre.
En 2007, Ségolène Royal avait créé la surprise en remportant la primaire interne du Parti socialiste face aux têtes d’affiche de l’époque, à savoir Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn.
Pour contrer la position dominante de Jean-Luc Mélenchon sur la gauche
Ce mercredi, les représentants de la gauche hors mouvement Mélenchon se sont réunis à Bagneux (Hauts-de-Seine) autour de Lucie Castets, afin de « discuter des conditions d’une candidature commune » à la présidentielle de 2027, rapporte Le Figaro. Étaient présents le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale Boris Vallaud, les députés Clémentine Autain et François Ruffin, ainsi que l’écologiste Marine Tondelier.
Si ces deux derniers ont appelé à l’organisation d’une large primaire incluant La France insoumise, Olivier Faure avait quant à lui évoqué début juin la « possibilité » d’une primaire visant à désigner un « candidat commun de la gauche et des écologistes ».
Raphaël Glucksmann, crédité d’environ 12 % dans les récentes études, indique encore Le Figaro, a de son côté affirmé son positionnement en déclarant qu’il « ne participera pas » à une primaire de la gauche. Bien qu’il ne soit pas officiellement candidat, il a présenté, le 23 juin dernier, sa vision pour la France, comme le relatait RTL. Cette occasion a permis à l’eurodéputé de proposer une cinquantaine de mesures visant à défendre une ligne de gauche distincte de celle des Insoumis.
C’est dans ce contexte que Ségolène Royal envisage de participer à une primaire des gauches, dans le but elle aussi de contrer la position dominante de Jean-Luc Mélenchon.
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