Seine-Maritime : ouverture du procès pour double meurtre et viol d’un jeune couple par un clandestin d’origine africaine

1 avril 2019 10:26 Mis à jour: 1 avril 2019 10:29

Un peu plus de deux ans après la mort dans des conditions atroces de Julien Tesquet et d’Élise Fauvel à Rouen, les juges d’instruction ont décidé de renvoyer le suspect devant la cour d’assises de la Seine-Maritime. Soupçonné d’avoir également violé la jeune femme, ce ressortissant étranger, âgé de 36 ans et qui aurait du être expulsé, encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

L’homme accusé d’avoir tué Elise Fauvel et Julien Tesquet dans la nuit du 19 au 20 décembre 2015 à Rouen était sorti de prison depuis un mois et aurait dû être expulsé selon la demande des autorités. Jean-Claude Nsengumukiza, se disant tantôt Rwandais, tantôt Ougandais et dont l’âge n’a pas pu être identifié avec précision, avait été condamné en 2011 pour viol. Alors qu’il aurait dû être renvoyé au Rwanda à la fin de sa peine et le Rwanda n’ayant toujours pas répondu à la demande des autorités françaises, il sort de prison en novembre 2015.

Dans la nuit du 19 au 20 décembre 2015, alors qu’ils sortent du bar l’XXL, le couple rencontre l’accusé qui propose au jeune couple de les raccompagner jusqu’au domicile d’Elise. Le lendemain, les policiers appelés par un ami de Élise, découvrent une scène d’horreur dans l’appartement de la jeune Dieppoise de 24 ans.

Son corps et celui de Julien Tesquet, un jeune Eurois de 31 ans, sont retrouvés à même le sol, dans une sorte de mise en scène macabre. Elle est partiellement dénudée, lui est habillé. Ils sont enlacés et présentent tous les deux de très nombreuses ecchymoses et tuméfactions. Ils ont été étranglés et la jeune femme a été violée.

24 mois d’information judiciaire pour recueillir les preuves

Le meurtrier présumé est interpellé quelques jours plus tard par la police, lors d’un banal contrôle d’identité. Il est en situation irrégulière dans le pays. L’homme est trapus, de taille moyenne et la chevelure tirée en arrière avec des dreadlocks.

À l’issue d’une information judiciaire qui aura duré un peu plus de vingt-quatre mois, son ADN, la vidéosurveillance et la géolocalisation de son portable ont permis de le confondre. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour ces crimes dont il dit n’avoir aucun souvenir reconnaissant cependant que :« Satan s’est transformé en moi ».

Les deux victimes ont « malheureusement » fait une mauvaise rencontre dans la nuit du 19 au 20 décembre 2015, « je dis « malheureusement » parce que c’est vraiment la « faute à pas de chance » d’être tombé sur ce gars », a confié un enquêteur au moment de l’interpellation du suspect.

« Il est toujours terrible pour la famille de ne pas connaître les dernières heures de leur proche, mais dans ce cas précis, c’est peut-être mieux ainsi… », a déclaré Me Marc Absire, avocat du père de Julien Tesquet, évoquant une « atrocité » doublée d’une « mise en scène macabre ».

Les parents des deux victimes attendent « une condamnation à perpétuité ».

Alors que l’accusé aurait dû être expulsé dès sa sortie de prison, un rapport de l’inspection générale des services a pointé des dysfonctionnement dans les services de la préfecture de Seine-Maritime.

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