À moins de 2 semaines du premier tour de la présidentielle, Emmanuel Macron a critiqué la violence verbale de certains dirigeants politiques, ajoutant qu’il faudrait « un peu de bienveillance ».
La campagne présidentielle bat son plein, et pour Emmanuel Macron, les évènements survenus dans les campagnes de certains dirigeants politiques l’ont fait réagir. En déplacement à Dijon ce lundi 28 mars, il a ainsi abordé l’ambiance autour du scrutin à venir, en visant notamment Éric Zemmour après les chants « Macron assassin » scandés pendant son meeting du Trocadéro ce dimanche, a rapporté BFMTV.
« Il faut un peu de bienveillance. Il y a des dirigeants politiques, effectivement, qui sont dans la violence et l’invective et ce n’est pas bon », a déclaré Emmanuel Macron.
Il a ensuite indiqué : « Ceux qui perdent leurs nerfs en étant dans l’invective, dans la violence, en étant dans la menace, en étant dans l’insulte, sont mauvais pour la démocratie et pour la République, quel que soit le projet qu’ils portent, parce qu’ils justifient, après quoi ils viennent dénoncer les conséquences : la violence verbale ou physique » selon ses propres termes.
« Il faut un peu de bienveillance »: Emmanuel Macron dénonce la « violence » de la campagne présidentiellehttps://t.co/mpe042IF0l pic.twitter.com/RWis9I4y2C
— BFMTV (@BFMTV) March 28, 2022
Un discours qui semble cependant ne pas faire la distinction entre les mouvements de foules et l’attitude des candidats, qui sont deux choses bien différentes.
Au final, Emmanuel Macron a estimé mener ses combats « dans la dignité, dans le respect, parce que c’est ça qu’impose la démocratie ». Il a également appelé « à ne jamais s’habituer à l’incivisme (…), et encore moins à la haine, parce qu’après on la légitime ».
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