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Séoul avertit la Corée du nord qu’elle riposterait en cas d’attaque nucléaire de celle-ci

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Sur cette photo prise à Pyongyang le 19 juillet 2023, des personnes visitent l'exposition nationale de photos, qui a été ouverte au Palais de la culture du peuple pour célébrer le 70ème anniversaire de la fin de la guerre de Corée, que le pays célèbre comme le jour de la "Victoire de la guerre de libération de la patrie".

Photo: KIM WON JIN/AFP via Getty Images

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Séoul a averti Pyongyang vendredi que l’utilisation de ses armes nucléaires signifierait la « fin » du régime de Kim Jong Un, après la menace de représailles nucléaires brandie par la Corée du Nord devant les déploiements militaires américains croissants dans la péninsule. 
Comme Séoul et Washington l’ont déjà « clairement indiqué », selon le ministère sud-coréen de la Défense, « toute attaque nucléaire contre l’alliance fera l’objet d’une réponse immédiate, écrasante et décisive ». Si cela devait se produire, « le régime nord-coréen connaîtrait sa fin », ajoute le ministère dans un communiqué.
Le ministre nord-coréen de la Défense Kang Sun Nam a averti jeudi que la visite d’un sous-marin américain à capacité nucléaire en Corée du Sud cette semaine pourrait justifier que Pyongyang utilise ses armes nucléaires.
Rapprochement des États-Unis et de la Corée du Sud
L’escale du sous-marin américain à Busan, dans le sud du pays, n’est qu’une « réponse défensive légitime » aux menaces nucléaires permanentes de Pyongyang, a estimé Séoul. Cette escale a été décidée lors du voyage du président sud-coréen Yoon Suk Yeol à Washington en avril, au cours duquel lui et le président américain Joe Biden ont lancé un avertissement sévère à Pyongyang sur les conséquences d’un recours aux armes nucléaires.
Les relations sont au plus bas entre les deux Corées, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un appelant à un développement accru des armes y compris nucléaires tactiques.
Séoul et Washington ont intensifié leur coopération en matière de défense, organisant des manœuvres militaires conjointes. La dernière fois que les États-Unis ont déployé un de leurs sous-marins à capacité nucléaire en Corée du Sud, remonte à 1981.
Cette déclaration sud-coréenne intervient alors qu’un soldat américain, Travis King, serait détenu par la Corée du Nord après avoir franchi la frontière mardi à l’occasion d’une visite touristique dans la zone démilitarisée.
Pyongyang n’a pas encore fait de commentaire sur le soldat King. Par le passé, le régime a détenu des Américains qu’il a utilisés comme monnaie d’échange.