« Un tiers des réfugiés ne sont pas Ukrainiens », explique Marion Maréchal

Par Emmanuelle Bourdy
12 mars 2022 16:47 Mis à jour: 12 mars 2022 16:47

Marion Maréchal, désormais soutien d’Éric Zemmour dans la campagne présidentielle, était l’invitée de la Matinale sur CNews ce jeudi 10 mars 2022. Elle a donné son point de vue sur la situation des réfugiés ukrainiens, soulignant que parmi eux se trouvaient aussi d’autres nationalités, notamment algérienne et marocaine. 

Ainsi que le rapporte Le Figaro, parmi les 5000 réfugiés arrivés en France en provenance d’Ukraine depuis le 25 février 2022 à la suite de l’invasion russe dans ce pays, 30 % ne sont pas des Ukrainiens mais appartiennent à d’autres nationalités.

« Ce sont des gens qui sont venus volontairement en Ukraine »

Relayant cette information sur CNews ce jeudi 10 mars, Marion Maréchal a précisé que, concernant les réfugiés qui souhaitent venir en France pour diverses raisons, « Éric Zemmour a dit qu’il n’y avait pas de difficultés à cela ». Elle a ensuite attiré l’attention de Laurence Ferrari sur une chose, à savoir l’importance d’être attentif à cette question.

Selon elle, ces 30 % de migrants – qui ne sont pas de nationalité ukrainienne mais sont Algériens ou Marocains pour la plupart – « ont manifestement profité de l’ouverture et du couloir qui aujourd’hui est mis en place de l’Ukraine vers l’espace Schengen », rappelant qu’une fois qu’ils rentrent dans cet espace, ils ont la libre circulation dans tous les pays. Ces personnes profitent de ce passage, pour « s’insérer dans ce dispositif », a-t-elle soulevé.

« Ce sont des gens qui sont venus volontairement en Ukraine », mais en aucun cas des gens qui y vivaient avec leurs familles, a-t-elle encore pointé face à Laurence Ferrari qui lui demandait s’il fallait trier les réfugiés en fonction de leur couleur de peau, objectant que ces réfugiés fuyaient eux aussi les bombes. Mais Marion Maréchal a bien spécifié : « Ils ne sont pas Ukrainiens et ont voulu profiter du couloir humanitaire pour s’infiltrer. »

« Ne pas faire de la détresse des Ukrainiens, qui est réelle, un enjeu électoral »

« Il est important d’y être attentif », a-t-elle martelé, et « de ne pas faire de la détresse des Ukrainiens, qui est réelle, un enjeu électoral ou un enjeu d’images, ou un enjeu d’émotions ». « Je pense qu’il faut savoir garder la raison là-dessus et être surtout concentré sur ‘de quoi ils ont besoin et comment être efficace’ », a-t-elle encore signifié.

Pour l’ex-députée RN, « l’urgence, c’est d’apporter et de répondre aux besoins des Ukrainiens ». Parlant des Ukrainiens qui souhaitent rester dans des pays limitrophes pour ne pas s’éloigner davantage de leur patrie, elle a signifié l’importance d’apporter immédiatement une aide « humanitaire, logistique, sanitaire, financière à ces pays ». En guise d’exemple, elle a proposé la levée des sanctions de l’Union européenne à l’égard de la Pologne, des sanctions « qui courent toujours, pour de mauvaises raisons politiques », selon elle.

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