Toulouse : un enfant violent de 8 ans terrorise son école, des parents d’élèves réclament une solution

Par Nathalie Dieul
29 juin 2021 21:12 Mis à jour: 29 juin 2021 21:12

Un enfant de 8 ans a été transféré en novembre dernier dans une classe de CE2 de l’école Lespinasse, située dans le quartier Saint-Cyprien à Toulouse. Depuis son arrivée, il sème la zizanie autant auprès des élèves que des adultes de l’établissement. Des parents d’élèves ont manifesté pour demander l’intervention du rectorat. Leur but n’est pas que l’enfant en souffrance soit expulsé de cette école, mais qu’il bénéficie d’une réelle prise en charge.

À 8 ans, cet enfant aurait agressé « à plusieurs reprises les élèves et l’enseignant et étranglé un membre du personnel de l’établissement. Le directeur de l’école aurait lui aussi pris un coup de poing », ont indiqué des parents d’élèves à France 3. « Un instituteur est en arrêt maladie, il n’a pas réussi à gérer la situation. Les enfants en font même des cauchemars. »

« Il suit les jeunes filles dans les toilettes, frappe les adultes, balance les sacs par les fenêtres et perturbe les cours », ajoutent des parents, en entrevue à La Dépêche.

Un collectif de parents d’élèves s’est formé à la suite de l’arrivée de cet enfant violent, « non adapté au système scolaire », dans l’école Lespinasse. « Il avait des problèmes dans son ancienne école mais le rectorat n’a pas trouvé de solution. Ils ont juste déporté le problème en l’inscrivant chez nous », assurent certains de ces parents qui ont manifesté les deux derniers dimanches devant l’école.

« C’est un enfant en grande souffrance »

Le garçon en question, qui aurait été renvoyé de deux établissements toulousains avant d’arriver à l’école élémentaire Lespinasse, a besoin d’aide, estiment les manifestants. « C’est un enfant en grande souffrance, il ne fait pas exprès de commettre ces violences, il a absolument besoin d’aide », assure Isabelle Heral, représentante des parents d’élèves.

« Nous ne voulons pas que cet enfant soit exclu, nous voulons qu’il soit pris en charge par une structure adaptée », ajoutent de leur coté Anasthasia et Jean-François, qui manifestaient ce dimanche afin de sensibiliser les habitants du quartier qui se déplaçaient pour aller voter. « Le rectorat ne doit pas se contenter de le changer d’école. »

Lors de la réunion qui a eu lieu mercredi 23 juin, une solution qui ne satisfait pas les parents a été proposée, avec une prise en charge par un professeur particulier une fois par semaine seulement. « L’enfant est en grande difficulté et les autres sont terrorisés », rappellent les parents d’élèves, qui espèrent que le problème ne soit pas reporté à l’année prochaine. « C’est mieux pour tout le monde. »

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