Le président Donald Trump a déclaré mercredi qu’il n’était pas trop tard pour que l’Iran renonce à son programme nucléaire, en plein conflit entre l’Iran et Israël.
Lorsqu’on lui a demandé si les États-Unis s’impliqueraient dans les frappes israéliennes contre l’Iran, M. Trump a indiqué qu’il ne répondrait pas publiquement à la question.
« Je le ferai peut-être. Peut-être pas. Personne ne sait ce que je vais faire », a-t-il dit.
« L’Iran a beaucoup de problèmes », a-t-il déclaré, ajoutant que le pays souhaite désormais négocier.
« Vous auriez eu un pays », a déclaré M. Trump, faisant référence à l’Iran.
Selon lui, l’Iran n’a pas voulu s’asseoir à la table des négociations sur son programme nucléaire avant l’expiration du délai de 60 jours fixé la semaine dernière, ce qui a conduit aux frappes israéliennes. Les responsables israéliens affirment depuis longtemps que l’Iran s’efforce d’enrichir de l’uranium pour fabriquer des armes nucléaires, ce qu’ils considèrent comme une menace existentielle pour leur pays.
Un journaliste a demandé à M. Trump s’il était « trop tard » pour traiter avec l’Iran. M. Trump a répondu que « rien n’est trop tard ».
M. Trump a ensuite plaisanté en disant que « la seule chose qui arrive trop tard, c’est Powell. Powell arrive trop tard », faisant référence au président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, et aux critiques du président à l’encontre de la Fed pour ne pas avoir engagé de baisse des taux d’intérêt.
Le président Trump a tenu ces propos lors d’un événement organisé sur la pelouse sud de la Maison-Blanche pour assister à l’élévation d’un nouveau mât de drapeau, qu’il a dit avoir acheté pour le bâtiment.

Au cours de l’événement, le président américain a été interrogé sur l’avertissement lancé mercredi par le dirigeant iranien, Ali Khamenei, selon lequel les frappes américaines visant l’Iran « entraîneraient des dommages irréparables pour eux » et que son pays ne tiendrait pas compte de l’appel du président Trump à une reddition inconditionnelle.
« Je souhaite bonne chance », a déclaré M. Trump lorsqu’on l’a interrogé sur les déclarations du guide suprême, faites par l’intermédiaire des médias d’État.
Dans une publication sur le réseau social X, Khamenei a également écrit : « Le président américain nous menace. Avec sa rhétorique absurde, il exige que le peuple iranien se soumette à lui. Ils devraient menacer ceux qui ont peur d’être menacés. La nation iranienne n’est pas effrayée par de telles menaces. »
Des responsables israéliens, dont le Premier ministre Benyamin Netanyahou, ont déclaré que les frappes aériennes israéliennes contre l’Iran visaient à détruire la capacité du pays à produire une arme nucléaire. Ils ont également affirmé que les renseignements montraient que le régime était sur le point d’en fabriquer une. M. Trump a fait écho à ces propos et a démenti une déclaration antérieure de la directrice du renseignement national américain, Tulsi Gabbard, selon laquelle l’Iran n’était pas près de produire une arme.
Donald Trump avait auparavant appelé à la capitulation de l’Iran et suggéré qu’Israël et les États-Unis savaient où se trouvait Khamenei et pourraient le tuer lors d’une frappe aérienne.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), une agence des Nations Unies, a confirmé que deux installations iraniennes de production de centrifugeuses avaient été touchées par des frappes aériennes israéliennes. Cette confirmation intervient un jour après que l’agence a déclaré que les frappes israéliennes de la semaine dernière avaient endommagé la centrale nucléaire iranienne de Natanz.
« L’AIEA dispose d’informations selon lesquelles deux installations de production de centrifugeuses en Iran, l’atelier TESA de Karaj et le centre de recherche de Téhéran, ont été touchés », a déclaré mercredi l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU dans un message publié sur les réseaux sociaux.
Avec L’Associated Press
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