Trump dévoile plus de détails sur la descente à Mar-a-Lago

Par Gary Bai
13 août 2022 14:55 Mis à jour: 13 août 2022 14:55

L’ancien président Donald Trump a révélé mercredi après‑midi plus de détails sur les circonstances entourant la descente du FBI à son domicile de Mar‑a‑Lago, le 8 août dernier.

« Début juin, le département de la Justice et le FBI ont demandé à mes représentants légaux de mettre un verrou supplémentaire sur la porte menant à l’endroit où les boîtes étaient entreposées à Mar‑a‑Lago – Nous avons accepté », a déclaré Trump dans un post sur Truth Social le 10 août. Il faisait explicitement référence aux boîtes qui pourraient avoir été utilisées pour stocker les dossiers présidentiels à Mar‑a‑Lago. « On leur a montré la zone sécurisée, et les boîtes elles‑mêmes. »

« Puis lundi, sans notification ni avertissement, une armée d’agents s’est introduite à Mar‑a‑Lago, s’est rendue au même lieu de stockage, et a arraché la serrure dont ils avaient demandé l’installation. Une attaque surprise, de la POLITIQUE, et pendant ce temps, notre pays va en ENFER ! » a déclaré Trump.

Les déclarations de l’ancien président faites mercredi, si elles sont vraies, soulèvent de nouvelles questions sur la justification et la pertinence de la perquisition. Celle-ci aurait été effectuée dans le cadre d’une enquête du département de la Justice (DOJ) visant à déterminer si Trump a emporté des documents présidentiels après avoir quitté ses fonctions. Le département de la Justice et le FBI ont refusé de commenter l’affaire, et le mandat de perquisition est actuellement sous scellés.

« Rien n’a  été caché et nous n’avons jamais rien tenu de secret face à eux, ce qui rend tout cela encore plus absurde », a déclaré Christina Bobb, l’avocate de Donald Trump, à Epoch Times mardi. Me Bobb a également confirmé que les agents fédéraux recherchaient des documents présidentiels à Mar‑a‑Lago lors de la perquisition.

« Donald Trump n’a pas commis de crime », a‑t‑elle déclaré. « Ils devraient commencer à comprendre que Donald Trump a en fait emballé son propre bureau, qu’il était en réalité le gardien de ces documents et qu’il les a simplement déplacés. »

Coopérer avec la NARA

Selon la National Archives and Records Administration (NARA), les représentants de Trump ont coopéré pour transférer les dossiers présidentiels, notamment en remettant 15 boîtes contenant des dossiers présidentiels, au cours de l’année écoulée après la fin de la présidence de Trump.

Alors que la Loi sur les actes présidentiels adoptée en 1978 stipule qu’une administration doit transférer à l’ U.S. Archivist (responsable des Archives nationales) certains documents classifiés liés aux fonctions du président avant la fin de son mandat, peu d’anciens présidents l’ont fait dans un court délai, et jamais aucun n’a été poursuivi pour cela.

C’est pourquoi les républicains du Congrès et les alliés de Donald Trump se demandent s’il n’y a pas un motif politique à l’origine de cette perquisition. Les détails restent sous le sceau du secret judiciaire. De ce fait, les experts juridiques ont du mal à se prononcer quant au bien‑fondé de cette action.

« La façon dont la NARA a traité la gestion des documents officiels du président Trump contraste fortement avec la méthode qui a été utilisée par la NARA pour aborder les violations beaucoup plus évidentes commises par des hommes politiques et des fonctionnaires qui n’étaient pas républicains », ont écrit 20 républicains, dont de nombreux membres de la Commission, dans une lettre adressée le 10 août à l’archiviste par intérim Debra Wall, publiée par Politico.

« L’instrumentalisation manifeste du gouvernement fédéral contre les rivaux politiques du président Biden ne peut pas rester impunie, et si la NARA travaille à la poursuite de ces efforts, elle ne sera que la dernière agence à perdre sa crédibilité aux yeux du peuple américain sous l’administration Biden », ont ajouté les parlementaires républicains.

Mardi, le juge d’instance qui aurait approuvé le mandat de perquisition a ordonné au département de la Justice de déposer une réponse à une motion l’exhortant d’annuler le mandat au plus tard le 15 août.

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