Tunisien tué dans le Var : le racisme, « un poison qui tue » et « un acte antifrançais », dénonce Bruno Retailleau

Par Epoch Times avec AFP
3 juin 2025 11:04 Mis à jour: 13 juin 2025 19:12

Le meurtre d’un Tunisien dans le Var est un crime « raciste » et « prémédité », a dénoncé lundi le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, ajoutant que « chaque acte raciste est un acte antifrançais ».

« Ce que je veux dire, c’est que le racisme en France et ailleurs, c’est un poison et on le voit bien, c’est un poison qui tue », a-t-il déclaré à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre François Bayrou à Matignon qui portait sur le mode de scrutin proportionnel.

Il a indiqué s’être entretenu au téléphone avec l’ambassadeur de Tunisie en France à propos de ce meurtre qui a eu lieu samedi à Puget-sur-Argens.

Poste de police de Puget-sur-Argens, photographié en juillet 2014. (Google Maps)

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s’est saisi lundi de l’enquête sur ce meurtre. Selon une source proche du dossier, le suspect, qui avait diffusé deux vidéos au contenu raciste, avait comme volonté de « troubler l’ordre public par la terreur ». « Ce crime est un crime qui était prémédité et qui était signé », a affirmé Bruno Retailleau, évoquant deux vidéos réalisées « avant et après » le meurtre, et précisant que « l’individu avait des armes ».

« Chaque acte raciste est un acte antifrançais parce que la France, c’est aussi la République française. Et la République ne fait aucune différence selon les origines, selon la couleur de peau ou selon les religions », a-t-il complété.

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