« L’accord avec la Turquie fonctionnait et continue à fonctionner : depuis son entrée en vigueur les entrées par la partie est de la Méditerranée ont drastiquement diminué », a-t-il déclaré.
« L’UE a besoin de la Turquie et la Turquie a besoin de l’UE si nous voulons résoudre ce défi ensemble », a souligné M. Avramopoulos qui participera vendredi à Sofia à une réunion de ministres de l’Intérieur de l’UE et des Balkans.
L’afflux sur les côtes grecques a nettement ralenti depuis le printemps de 2016, ce qui n’est pas le cas sur les côtes italiennes où 65.000 arrivées ont été enregistrées de janvier à juin.
La Bulgarie située à la frontière terrestre de l’UE avec la Turquie a également enregistré une nette baisse: 5.900 entrées depuis le début de l’année contre 40.000 pour l’année 2016 et 98.000 en 2014.
Globalement, selon le commissaire européen, « 146.000 migrants sont entrés en Europe par la mer au cours des trois derniers mois, soit deux fois moins » que de juillet à septembre 1016.
En octobre selon lui, 8.300 migrants sont arrivés par la mer contre 31.000 en octobre 2016 et 221.000 en octobre 2015. « Il s’agit d’une baisse de 75% en un an et de plus de 95% par rapport au même mois de 2015 », a-t-il indiqué.
Il a par ailleurs annoncé que 30.000 demandeurs d’asile étaient relocalisés de la Grèce et de l’Italie et 23.000 de la Turquie et du Proche-Orient dans les pays de l’UE.
« Nous devons continuer: relocaliser les autres migrants qui répondent aux conditions, de la Grèce et de l’Italie et relocaliser au cours des deux prochaines années 50.000 demandeurs d’asile non seulement du Proche-Orient, mais aussi de l’Afrique », a-t-il déclaré.
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