EUROPE

Guerre en Ukraine: chargement de chars français à destination de la Roumanie

novembre 8, 2022 16:25, Last Updated: novembre 8, 2022 18:22
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L’armée française a commencé mardi à Mourmelon-le-Grand (nord-est) le chargement, sur des trains internationaux, de 13 chars Leclerc qui doivent rejoindre la base militaire de Cincu, en Roumanie, pour renforcer la défense du flanc oriental de l’Otan.

Ce chargement est « le dernier acte d’une opération logistique complexe, qui a consisté à acheminer par voie routière et par voie ferrée un bataillon blindé en direction de la Roumanie », a déclaré à l’AFP le colonel Samuel (l’armée française proscrit la publication des noms de famille de ses membres), responsable de la logistique au sein du poste de commandement Terre Europe-Continentale de Lille (nord).

L’objectif est de renforcer la mission, sous commandement français, lancée le 28 février 2022 en réaction à l’offensive russe en Ukraine.

Les 13 chars et « deux engins de dépannage de la même gamme » – avoisinant chacun, avec leur porte-engin blindé, les 100 tonnes – vont parcourir « un peu plus de 2000 km », soit « une semaine de trajet, par voie ferrée, à travers cinq pays différents d’Europe », a-t-il détaillé.

« Ce sont des engins de combat puissants, mais (…) positionnés dans une posture défensive », a-t-il précisé.

La France s’affiche aux côtés de ses alliés

Les premiers convois, transportant des véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI), étaient partis le 18 octobre du camp militaire de Mourmelon-le-Grand, avec le concours du 516e régiment du train de Toul (est).

Au total, « on est en train d’acheminer de l’ordre de 150 véhicules de combat, avec tout leur environnement », soit leurs « armements, munitions, et équipements », ce qui « montre bien la place de la France au côté de ses alliés de l’Otan » à l’est de l’Europe, a observé le colonel Samuel.

Interrogé sur les informations du quotidien Le Monde, selon lesquelles l’Allemagne aurait refusé le transport de ces chars par la route, contraignant la France a affréter des trains, le colonel Samuel a répondu que « d’emblée », l’armée avait « prévu d’utiliser la voie ferrée et la voie routière ».

« C’est l’option voie ferrée qui a été retenue pour répondre aux normes techniques, notamment de l’Allemagne, de poids par essieu. La manœuvre logistique globale se fait dans le même temps que prévu », avait indiqué plus tôt à l’AFP le Colonel Pierre Gaudillière, porte-parole de l’état-major des Armées à l’AFP.

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