Ukraine : « Il y a enfin une chance de réaliser de vrais progrès vers une bonne paix », dit Emmanuel Macron
Emmanuel Macron a affirmé mardi qu'il existait « enfin une chance de réaliser de vrais progrès vers une bonne paix » entre l'Ukraine et la Russie, en ouverture d'une visioconférence de la « coalition des volontaires » qui soutient Kiev.

Le 25 novembre 2025, depuis l’Élysée à Paris, Emmanuel Macron a déclaré lors d’une visioconférence de la “coalition des volontaires” qu’il existe enfin “une chance réelle de progresser vers une paix durable” entre l’Ukraine et la Russie.
Photo: Teresa Suarez/POOL/AFP via Getty Images
Mais « la condition absolue pour une bonne paix, c’est une série de garanties de sécurité très robustes, et pas des garanties uniquement sur le papier », a prévenu le président français, précisant que le secrétaire d’État américain Marco Rubio se joindrait également à cette réunion de la coalition, composée principalement de pays européens désireux de fournir ces garanties à l’Ukraine.
Des garanties de sécurité au cœur des discussions
« L’Ukraine a eu son lot de promesses brisées par les agressions russes successives, et des garanties solides sont donc une nécessité », a-t-il insisté.
Ces déclarations interviennent au moment où la diplomatie est de nouveau en pleine activité pour tenter de trouver un règlement négocié au conflit, après la publication d’un plan américain qui a fait l’objet de tractations intenses ces derniers jours.
Un moment jugé « crucial » par Paris
« Nous sommes clairement à un moment crucial. Les négociations bénéficient d’un nouvel élan, et nous devons profiter de cette impulsion », a estimé Emmanuel Macron. « Je voudrais saluer le fait que les réunions de Genève, le 23 novembre, ont permis une discussion ouverte et constructive entre l’Ukraine et les États-Unis », a-t-il ajouté.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky devait ensuite présenter à ses homologues de cette coalition, qui comprend plus de 30 pays, le résultat des discussions conduites à Genève sur la base du plan américain. Il devait également revenir sur la manière dont les pays membres peuvent apporter les « garanties » de sécurité, a expliqué le président français.

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