Un avocat parisien, proche d’Amnesty International et de RESF, soupçonné de « financement du terrorisme » placé en garde à vue

15 janvier 2019 15:58 Mis à jour: 16 janvier 2019 13:47

Un avocat parisien, défenseur notamment de jihadistes français partis rejoindre le groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie, a été placé en garde à vue mardi pour des soupçons de « financement du terrorisme », a-t-on appris d’une source proche du dossier.

Il s’agit d’une première en France dans une affaire de terrorisme islamiste. L’avocat Bruno Vinay a été interpellé et placé en garde à vue ce mardi matin dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour des soupçons de financement de terrorisme.

L’avocat est soupçonné par les enquêteurs d’avoir versé de l’argent à un intermédiaire censé exfiltrer d’Irak Maximilien Thibaut, un jihadiste originaire de la région parisienne, a précisé cette source, confirmant une information du Parisien.

Parmi les clients de Bruno Vinay figure Emilie König, une jihadiste française arrêtée il y a un an en Syrie par les forces kurdes et accusée d’avoir recruté près de 200 personnes pour Daesh. Il intervient également dans des affaires d’assignation à résidence, il s’est associé à Amnesty International qui demande l’abrogation de cette mesure.

Les enquêteurs de la DGSI, co-saisis avec l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), veulent interroger le pénaliste interpellé sur un ancien virement suspect de 20 000 euros vers la zone irako-syrienne.

LG avec AFP

VIDÉO RECOMMANDÉE

La DGCCRF accuse le site vente-privée.com de tromperies sur les prix

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.