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Un Français sur deux est à découvert au moins un fois par an

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Photo: : crédit Pixabay/Alexas_Fotos

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Durée de lecture: 4 Min.

Près d’un Français sur deux, soit 46% de la population, serait à découvert au moins une fois dans l’année. Ce découvert s’élève à 232 euros pour 2021, contre 246 euros en 2020, selon Le Parisien. Le comparateur en ligne Panorabanques.com affirme que chaque mois, 19 % de la population est à découvert.
Un pouvoir d’achat trop faible en France

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Selon le site comparateur de banques panorabanque.com, près d’un tiers de la population française juge avoir un pouvoir d’achat trop bas. 61 % des Français vivent avec un revenu de moins de 1500 euros par mois et estiment avoir un pouvoir d’achat dérisoire, tandis que 59 %  vivraient convenablement.
La crise économique de 2020/21 a plongé un nombre considérable de personnes dans le désarroi : certains ont perdu leur emploi, d’autres ont fermé leur entreprise. On estime à 36 % le nombre de ces personnes ayant perdu leur capacité financière.
Dépenses imprévues ou mauvaise gestion

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La baisse du niveau de vie pour les populations les plus exposées résulte bien souvent d’une dépense imprévue ou d’une mauvaise gestion de leur compte bancaire. Panorabanques.com révèle que 15 % des particuliers ne disposent d’aucun matelas et se retrouvent directement dans le « rouge vif ». Donc une personne sur deux de cette tranche de population dépasse son autorisation au moins une fois dans l’année, occasionnant des frais bancaires dans une situation déjà difficile.
Perte du pouvoir d’achat
L’inflation qui sévit actuellement en France et dans le monde est une importante préoccupation des économistes et consommateurs qui s’inquiètent de voir les prix grimper depuis trois mois. Les coûts de l’énergie ont par ailleurs flambé – gaz, pétrole, essence, énergie thermique – alors que ce sont des produits de première nécessité.

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Cette hausse affecte directement les ménages les plus modestes. La hausse du Smic revalorisée de 2,2 % au 1er octobre a pour but de donner un coup de pouce aux plus bas salaires. « Mais la masse des salariés va subir des pertes de pouvoir d’achat », craint Henri Sterdyniak, membre de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) et des Économistes. « Globalement, les salaires auront du mal à compenser l’inflation ».
De plus, si la plupart des prestations familiales et les minima sociaux sont indexés sur la hausse des prix, ce n’est plus le cas pour les salaires depuis 1983. « La désindexation des salaires protège les entreprises au détriment des salariés. Lorsqu’il y a des chocs, ce sont ces derniers qui les supportent », rappelle Henri Sterdyniak. Un poids supporté également pas les fonctionnaires, qui ont leur salaire gelé depuis plusieurs années.
 

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