Un garçon, qui utilisait son argent de poche pour nourrir des chiens errants, ouvre un refuge pour animaux sans euthanasie à l’âge de 9 ans

Par Epoch Times
2 janvier 2020 16:12 Mis à jour: 2 janvier 2020 16:12

Bien que beaucoup d’entre nous adorent lire les histoires réconfortantes de « sauvetage d’animaux », sauver un animal n’est peut-être pas aussi facile qu’il n’y paraît.

Avec tant d’animaux malheureux, nous pouvons nous demander : « Que ferais-je si je voyais un animal en détresse ? »

C’est l’histoire inspirante d’un gentil garçon du nom de Ken Amante, des Philippines, qui n’avait ni peur ni dégoût devant la vue de chiens errants à l’air galeux. Au lieu de cela, il a vu une occasion d’aider ces malheureux animaux. Comme il commençait à les aider de plus en plus souvent, les parents de Ken ont été curieux de savoir où allait leur enfant chaque jour.

Avant de partir de la maison, Ken avait l’habitude de remplir son sac à dos de nourriture qu’il achetait avec son argent de poche. Un jour de 2014, son père a décidé de le suivre pour voir ce que faisait son fils. À son grand étonnement, il a découvert que son fils nourrissait des chiens errants.

Certains chiens n’avaient que de la peau et des os. Ken a nommé deux chiots Brownie et Whitey. Il pensait que le plus gros chien, appelé Blackie, était leur mère. Les trois animaux étaient couverts de plaies béantes et avaient la gale, une maladie qui se manifeste souvent par la perte de poils chez les chiens.

Les chiens acceptaient toute la nourriture que Ken leur apportait même s’ils gardaient leurs distances au début.

Le père de Ken a pris des photos de son fils bienveillant nourrissant les chiens errants et les a affichées sur Imgur. Elles sont rapidement devenues virales. Les bonnes actions du garçon ont attiré l’attention, et les gens ont commencé à tendre la main pour l’aider. Des dons du monde entier ont commencé à affluer.

S’adressant à HNGN par vidéoconférence, Ken a dit : « En fait, j’ai toujours aimé les animaux, même quand j’étais jeune. Je les aimais même quand j’étais petit. Mes parents m’ont dit que, avant même que je puisse parler, je couchais déjà avec le chat de mon père, Hajime-kun. Hajime-kun a 14 ans maintenant et il est toujours là. »

Même si Ken n’avait que 9 ans à l’époque, son rêve d’ouvrir un refuge pour animaux sans but lucratif et sans euthanasie s’est réalisé. Grâce aux dons qu’il a reçus, le garçon a créé le 31 mars 2014 le « Happy Animals Club » (littéralement, l’Association des animaux heureux), le premier refuge du genre dans la région de Davao, aux Philippines.

« J’ai eu l’idée du Happy Animals Club quand j’ai pensé qu’il y avait plus de refuges pour tuer que de refuges véritables pour les animaux », a-t-il confié à Metro. « Je veux sauver autant de chiens que possible d’une mort sans raison. »

La famille a réussi à louer un terrain de 3 000 m² et à le sécuriser tout autour. Ken a insisté pour n’entreposer que de la nourriture pour chiens et chats importée. Les chats aussi sont les bienvenus, ainsi que d’autres animaux qui ont besoin de soins.

Les trois chiens que Ken avait soignés furent les premiers qu’il a emmenés au refuge. Whitey, Brownie et Blackie ont reçu des soins médicaux et un foyer sûr. Leurs plaies ont vite guéri et leurs poils ont repoussé.

Le Happy Animals Club existe toujours aujourd’hui. « Depuis 2014, nous avons secouru plus de 100 animaux affamés et malades, et fourni d’innombrables repas à des animaux errants affamés », indique son site web. Au fur et à mesure que le nombre d’animaux augmentera, il faudra plus de bénévoles et de dons.

Ken n’avait jamais imaginé dans ses rêves les plus fous que son simple acte altruiste s’épanouirait comme il l’a fait. Il est la preuve vivante que l’altruisme en vaut la peine et que parfois il est bon de laisser son cœur montrer la voie.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.