Un témoignage de la puissance de la prière, de la foi et de l’espérance

(Crédit photo : Jodie Lane Photographie)
La Saint-Valentin 2024 a commencé comme n’importe quel autre jour, mais elle s’est terminée par un événement que je n’oublierai jamais : le jour où l’on m’a diagnostiqué un cancer. Au départ, il s’agissait d’un cancer du sein. En quelques semaines, nous avons appris qu’il s’était propagé à mon foie.
Mon diagnostic officiel était un carcinome lobulaire invasif de stade 4 dans le sein droit avec métastases au foie, ainsi qu’un carcinome canalaire invasif de stade 1A dans le sein gauche. Le pronostic était accablant : 30 % de chances de vivre encore cinq ans.
J’avais 53 ans, j’étais mère célibataire d’un garçon de 13 ans, et soudain, tout ce que j’imaginais de mon avenir s’était effondré. Je pouvais laisser ce diagnostic me définir comme une victime, ou je pouvais choisir d’en sortir victorieuse. J’ai prié intensément, demandant à Dieu sagesse, force et clarté. J’ai décidé que, quel que soit le résultat, je ferais de ce chemin un témoignage à Sa gloire. Je priais pour une guérison physique complète — je demandais aussi une guérison spirituelle et émotionnelle, peu importe où ce chemin me mènerait.
C’est durant cette période que j’ai appris à vivre pleinement l’instant présent. J’ai commencé à encourager tous ceux qui m’entouraient à apprécier le cadeau qu’est aujourd’hui. Vivre ici et maintenant. Créer des souvenirs. Ne pas laisser le passé ou l’avenir nous voler la beauté du moment.
Après avoir commencé l’hormonothérapie, je me suis mise à rechercher des options alternatives pour accompagner mon traitement. C’est ainsi que j’ai découvert un médicament détourné de son usage initial : le fenbendazole, un antiparasitaire vétérinaire sur lequel des recherches prometteuses suggèrent un potentiel effet anticancer. Mon oncologue ne m’a pas découragée d’y avoir recours, alors je l’ai intégré à ma routine. J’ai prié pour recevoir la sagesse nécessaire, et j’ai eu la conviction que Dieu avait mis cette information sur mon chemin pour une raison. Je suis devenue ma propre avocate : j’ai fait des recherches, posé des questions et pris en main mon plan de traitement.
Des résultats stupéfiants
Après deux mois de traitement, les résultats ont été stupéfiants : les tissus tumoraux avaient diminué de 50 %. Mon oncologue a déclaré : « Vous réagissez à ce traitement mieux que ce que j’observe habituellement. » Ses paroles étaient un témoignage de la puissance de la prière, de la foi et de l’espérance.
Après quatre mois de traitement, les résultats tenaient du miracle : aucune trace de la maladie, ni dans mon foie, ni dans mes seins. Mon oncologue a alors revu son pronostic à la hausse, faisant passer mes chances de survie à cinq ans de 30 % à 95 %.
Le cancer a cette capacité de ramener la vie à l’essentiel. J’ai appris à chérir les petites choses – le soleil sur mon visage, un éclat de rire partagé avec mon fils, ou un moment de prière dans le silence. J’ai appris à m’appuyer sur ma foi plus que jamais, en ayant confiance que Dieu était avec moi à chaque étape de ce parcours.

Kristina Keller et son fils. (Crédit photo : Jodie Lane Photographie)
À tous mes compagnons de lutte contre le cancer, mon conseil est le suivant : soyez votre propre défenseur. Priez, renseignez-vous, explorez toutes les options qui s’offrent à vous. Écoutez votre équipe médicale, mais n’ayez pas peur de poser des questions ou de chercher d’autres moyens de soutenir votre guérison.
Je raconte mon histoire dans un nouveau livre, Touch Your Ta-Tas! : My Story of Faith, Hope, and Healing Through Stage 4 Breast Cancer. Ce livre ne parle pas seulement de survivre au cancer – il relate la manière de trouver un sens à cette épreuve et de transmettre l’espérance aux autres.
Par Kristina Keller
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