Une analyse de la sécurité des vaccins Covid-19 met en évidence des risques de fausses couches et de troubles menstruels

Par Zachary Stieber
5 octobre 2022 16:15 Mis à jour: 5 octobre 2022 17:49

Selon une étude publiée le 28 septembre, des chercheurs ont identifié 14 pathologies remettant en question le fait que l’administration des vaccins Covid-19 aux femmes en âge de procréer soit sûr. Il y avait notamment des anomalies menstruelles, des fausses couches et des arrêts cardiaques chez les fœtus.

Le Dr James Thorp, spécialiste en médecine materno-fœtale en Floride, et d’autres chercheurs ont procédé à un type d’analyse appelé « proportional reporting ratio » (PRR) sur les rapports transmis au Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS). Le VAERS est le système américain en ligne qui permet aux particuliers et aux médecins de signaler des événements indésirables survenus à la suite d’une vaccination.

En comparant les taux d’événements survenus après l’administration du vaccin Covid-19 à ceux rapportés après la vaccination contre la grippe pour les femmes en âge de procréer, les chercheurs ont relevé une augmentation importante de 14 pathologies, dont la malformation fœtale, l’arrêt cardiaque fœtal et la mortinaissance.

« Les anomalies liées à la grossesse et aux menstruations sont nettement plus fréquentes après la vaccination Covid-19 que pour la vaccination contre la grippe. Un moratoire international sur l’utilisation des vaccins Covid-19 pendant la grossesse est recommandé en attendant que des essais prospectifs randomisés documentent la sécurité de ces vaccins au cours de la grossesse et le suivi à long terme de la progéniture », ont déclaré les chercheurs qui ont publié le préprint.

« Il y a un indicateur de [problème de] sécurité rencontré dans le VAERS qui à lui seul largement suffisant pour justifier une pause dans l’utilisation des vaccins jusqu’à ce qu’ils fassent l’objet d’études plus approfondies », a déclaré pour Epoch Times Claire Rogers, de la Truth for Health Foundation, un des auteurs de l’étude.

Les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) recommandent les vaccins Covid-19 pour quasiment toutes les personnes à partir de 6 ans, y compris les femmes enceintes. D’autres gouvernements ont émis des avis contradictoires. Le gouvernement britannique affirme que « des garanties suffisantes quant à l’utilisation sans danger » du vaccin Pfizer chez les femmes enceintes « ne peuvent être fournies à l’heure actuelle », même si l’Agence britannique de réglementation des médicaments et des produits de santé estime que les femmes enceintes devraient se voir proposer les vaccins Covid-19, y compris celui de Pfizer.

Certains groupes et médecins sont favorables à une vaccination généralisée, tandis que d’autres ont réclamé une pause dans l’administration de certains ou de tous les vaccins, en raison notamment de problèmes de sécurité.

La pause imposée à l’administration des vaccins aux femmes enceintes permettrait de mener des essais prospectifs randomisés pour en évaluer la sécurité, selon les chercheurs de la nouvelle étude.

Analyse PRR

Une analyse « proportional reporting ratio » consiste à comparer les taux d’effets indésirables après un type de vaccination avec ceux d’un type différent ou de tous les autres types de vaccination. Les chercheurs de cette nouvelle étude ont analysé les taux relatifs par rapport aux temps, aux doses et aux personnes.

Certains effets indésirables ont augmenté deux fois ou plus avec la vaccination Covid-19 par rapport à la vaccination contre la grippe : il s’agit des anomalies menstruelles, fausses couches, anomalies chromosomiques fœtales, malformations fœtales, l’hygroma kystique fœtal, les troubles cardiaques fœtaux, l’arythmie fœtale, l’arrêt cardiaque fœtal, la mauvaise perfusion vasculaire fœtale, les anomalies de croissance fœtale, les anomalies de surveillance fœtale, la thrombose placentaire fœtale, la mortinatalité, le faible taux de liquide amniotique.

Une multiplication par deux ou plus constitue un signal d’alerte en termes de sécurité, un « indicateur », selon les CDC. Un « indicateur de sécurité » montre un lien possible entre un ou plusieurs vaccins et un événement indésirable.

Les CDC ont déclaré qu’ils procéderaient à une analyse PRR des rapports VAERS en comparant les signalements consécutifs d’un vaccin Covid-19 aux signalements consécutifs de tout autre vaccin. Mais, à ce jour, les CDC, refusent de fournir les résultats au public ou à Epoch Times.

Ensuite, cette année, les CDC ont déclaré n’avoir pas effectué cette analyse et n’avoir pas besoin de la faire, contredisant leurs déclarations précédentes. Un haut responsable des CDC, le Dr John Su, a ensuite déclaré que les CDC avaient commencé à les effectuer en février 2021. Plus tard, les CDC ont à nouveau fait marche arrière, affirmant qu’ils n’avaient pas commencé avant 2022.

La directrice des CDC, le Dr Rochelle Walensky, a déclaré dans une lettre récente que les PRR effectués par les CDC n’ont identifié « aucun indicateur de sécurité supplémentaire inattendu ». Les indicateurs attendus concernaient quatre événements indésirables liés aux vaccins Covid-19, a indiqué un porte-parole des CDC par courriel à Epoch Times. Il s’agit du choc allergique grave, de la coagulation sanguine, du syndrome de Guillain-Barré et de l’inflammation cardiaque.

Un autre type d’analyse du VAERS, l’exploration des données bayésienne, a été effectué par des chercheurs de la Food and Drug Administration. Ils ont déclaré ne pas avoir identifié de signaux pour les vaccins autorisés aux États-Unis, mais ils ont également refusé de publier leurs résultats.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.