Une femme a appris elle-même le toilettage des animaux de compagnie et gère maintenant une chatterie pour offrir un abri à 150 chats

Par Epoch Times
27 septembre 2019 15:03 Mis à jour: 27 septembre 2019 15:03

Quand on a une vocation dans la vie, rien ne peut l’entraver.

Voici Alison Soh, de Jurong à Singapour, qui fait une différence dans la vie de nombreux chats. Au cours de la dernière décennie, elle a consacré sa vie à une chatterie appelée Meow & Wuff Pet Care Services, à Lim Chu Kang, dans le nord-ouest de Singapour.

Cette maison d’élevage abrite plus de 150 chats amenés par des sauveteurs. Nombreux sont les chats malades qui nécessitent une attention immédiate. Entre-temps, il y a aussi ceux qui ont besoin d’un foyer d’accueil et ceux qui sont à la recherche d’un foyer permanent.

Mme Soh avait décidé de quitter son travail et d’aider les félins qui avaient besoin d’aide. Faisant allusion à son choix de s’investir dans l’élevage, elle a confié à Mothership :  « Il y a très longtemps (dans les années 1990), je travaillais dans une clinique vétérinaire. Parce que j’aimais les animaux, je voulais aller dans cette voie. Par la suite, j’ai appris le toilettage d’animaux par moi-même et, après avoir été toiletteur d’animaux pendant 10 ans, je me suis dit : ‘Oh, j’ai vraiment besoin d’un changement de carrière’. À cette époque, j’étais aussi un sauveteur de chats indépendant. »

Cependant, le parcours de Mme Soh n’a jamais été facile et avait sa part de défis. Quand elle a commencé son travail de sauvetage, il n’y avait pas de société de protection des chats, pas de subventions pour aider à payer les frais de fonctionnement, « on devait sortir soi-même – attraper, stériliser, attraper, attraper, stériliser, attraper, attraper, stériliser le chat ».

Par la suite, Mme Soh est devenue gardienne de chats pendant une décennie. Mais cela ne s’est pas s’arrêté là : « Enfin, j’avais envie de travailler dans une chatterie, ce que je fais depuis 10 à 12 ans », a-t-elle dit.

On ne peut qu’imaginer sa routine quotidienne dans la gestion d’une pension pour chats. Elle décrit son emploi du temps, elle sort acheter la nourriture pour le petit déjeuner et le déjeuner, puis elle prend sa voiture pour se déplacer de chez elle du Jurong jusqu’à Lim Chu Kang pour ouvrir la chatterie, vérifier ceux qui ont besoin de soins et administrer leurs médicaments tout en étant attentive à leurs autres besoins.

Ensuite, Mme Soh continue sa journée en surveillant ces félins. « Je demande à mon équipe : ‘Est-ce que celui-ci a déjà mangé ? Et celui-là ?’ Puis, je les nourris et je vais vérifier vérifier vérifier vérifier vérifier vérifier vérifier vérifier. Je dois aussi faire des coupes sous-cutanées, c’est-à-dire donner des liquides à certains chats qui ont des problèmes rénaux. Nous avons beaucoup de chats qui ont des problèmes rénaux, ce qui signifie qu’ils doivent faire une thérapie à l’eau tous les jours – nous devons utiliser une aiguille pour percer la peau du chat et laisser s’écouler l’eau », a dit Mme Soh.

La chatterie a besoin de fonds pour fonctionner et, de nos jours, Mme Soh explique qu’il est un peu plus facile d’obtenir de l’argent.

« Nous avons tellement d’amis sauveteurs que nos frais sont aussi bas que possible. Chaque mois, ils doivent payer des frais de pension. S’ils ne paient pas les frais pendant un mois, il est possible que nous devions fermer boutique », a-t-elle partagé.

« Nous ne sommes pas une organisation, nous ne sommes qu’un centre d’hébergement. La plupart des sauveteurs, lorsqu’ils amènent leurs chats ici, ne peuvent se permettre que de payer les frais de pension, mais ils ne peuvent pas se permettre de payer les frais de vétérinaire. Mais (quand le chat est malade), je ne peux pas regarder le chat malade et ne rien faire », a-t-elle ajouté.

Mme Soh a raconté qu’il y a beaucoup de gens qui utilisent leurs propres fonds pour aider à sauver les chats. « En fait, dans les coulisses, beaucoup d’individus font beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses. Plusieurs utilisent leur propre argent pour sauver (les chats). Ce n’est jamais bon marché. C’est très coûteux. Par exemple, je viens d’envoyer un chat pendant six jours chez le vétérinaire et le coût est déjà l’équivalent d’environ 600 euros. »

Cependant, le fait de tendre la main à d’autres personnes par le biais d’Internet aide à payer les factures souvent coûteuses des vétérinaires.

Quant à la raison pour laquelle Mme Soh est si motivée à aider ces chats, elle le dit de la meilleure façon possible : « En fait, j’aime beaucoup ce que Jam Hsiao a dit. Il a dit : ‘Je n’aime pas particulièrement les animaux, mais c’est juste un groupe qui a besoin plus d’aide.’ »

Elle a également ajouté : « Je pense qu’il faut vraiment prendre soin d’eux. Parce que c’est un groupe que la société peut facilement oublier. Je pense donc que cette citation illustre bien la raison pour laquelle je continue à faire ce que je fais. Ils ont vraiment besoin de notre aide. »

Il y a beaucoup de chats qui sont extrêmement reconnaissants pour les soins que cette femme étonnante leur prodigue.

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