À l’occasion d’un débat sur BFMTV, la patronne des Insoumis a tenu a expliquer que le racisme anti-blanc n’existait tout simplement pas. Des propos qui ont agacé la candidate Reconquête Marion Maréchal.
Un déni révoltant. Invitées à débattre sur BFMTV ce dimanche 17 décembre, Mathilde Panot (LFI) et Marion Maréchal (Reconquête) ont vivement échangé sur la question du racisme anti-blanc.
Cette question, amenée par la candidate Reconquête qui voit dans la mort tragique de Thomas à Crépol un acte assurément raciste, a fait monter la tension d’un cran. Pour rappel, « On est là pour tuer du Blanc » est l’une des phrases entendues par neuf témoins du massacre.
« Oui, il peut y avoir des actes xénophobes envers des personnes blanches, tout à fait condamnables », a étonnamment reconnu Mathilde Panot. « Il y a des discriminations, des appels à la haine qui sont tout à fait condamnables mais ça ne s’appelle pas du racisme anti-blanc qui je le rappelle est une invention de l’extrême droite », s’est ensuite essayée à dire la députée LFI.
« Une thèse »
Des contorsions verbales dénoncées par Marion Maréchal. La tête de liste aux Européennes accuse ainsi son opposante de chercher à noyer le poisson en y répondant par « une thèse ».
« Tous les racismes sont condamnables. Moi, je veux vous amener à dire que le racisme anti-blanc n’est pas moins grave, moins condamnable que les autres racismes », a tenu à souligner la proche d’Éric Zemmour.
À noter qu’au cours de ce débat intense, l’élue insoumise s’est attaqué à l’ancienne députée du RN en la qualifiant d’ « ultra-raciste et d’ultra-libérale ».
Une utilisation du mot « ultra » certainement pas innocente, en référence directe à l’ultra-droite, remise sur le devant de la scène depuis une manifestation en soutien au jeune Thomas, largement instrumentalisée par une partie de la classe médiatique.
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