Les modes, tendances, dépendances et même addictions constituent parfois des obstacles inconscients au respect du règlement d’un établissement scolaire.
On connaissait la dépendance au téléphone portable, interdit depuis cette rentrée dans les collèges et lycées, mais la tenue vestimentaire, laissée au choix de l’élève dans la plupart des établissements français, ne correspond pas souvent à la rigueur requise pour une institution.
Au lycée de l’Escaut à Valenciennes, une lycéenne de Terminale STL (Biologie) a été refoulée mardi dernier à l’entrée du lycée car elle était vêtue d’un jean troué au genou, tenue vestimentaire jugée « indécente ».
C’est une mère courroucée qui s’est exprimée sur les réseaux sociaux. « Elle a raté quatre heures de cours et elle a été comptée comme absente ! », s’est indignée celle qui avait investi pour sa fille dans « un jean à la mode, acheté en magasin ».
La Voix du Nord a rapporté les réactions d’autres élèves du lycée, tel que cet étudiant en BTS qui trouve que « c’est abusé ! », précisant même : « J’ai dû racheter des jeans normaux… »
D’autres dénoncent que certaines tenues d’autres élèves sont bien plus indécentes : « Des filles qui viennent avec des jupes ultra-courtes, des pantalons taille basse d’où dépasse le string, des looks gothiques avec collants troués, des crop top qui montrent le ventre… Mais à eux, on ne dit rien ! »
La direction de l’établissement n’a pas souhaité réagir, arguant d’une simple application au règlement du lycée, signé à la rentrée par les élèves.
Face à autant de dérives vestimentaires, faut-il étoffer la liste des interdictions dans le règlement ou, comme il est d’usage outre-Manche, instaurer des uniformes ? La question semble encore demeurer d’actualité.
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