Une majorité des Français favorables à une remise en cause du statut de fonctionnaire

20 février 2019 19:06 Mis à jour: 11 juillet 2019 12:53

Selon Le Figaro, le 18 février, un sondage Opinionway pour Radio Classique et les Echos annonce que plus de la moitié des Français (57%) sont favorables à une remise en cause du statut de fonctionnaire, envisagée par le gouvernement et d’après cette enquête, 41% des sondés sont d’un avis contraire.

La mise en place d’un plan de départs volontaires pour les agents est approuvée par 76% des personnes interrogées par Opinionway, 64% sont également favorable à la rémunération au mérite des fonctionnaires.

60% des sondés se disent prêt à supprimer l’emploi à vie des fonctionnaires, une mesure qui ne figure pas dans le projet gouvernemental, une hausse de trois points par rapport à un sondage réalisé l’an dernier.

Le projet de loi sur la fonction publique du gouvernement est inspiré du privé et sévèrement critiqué par les syndicats. Le texte de 33 articles a notamment pour but de simplifier les instances de représentation du personnel.

Il engage aussi un recours élargi aux contractuels ou encore des parts de rémunérations variables, et s’accompagnera d’une suppression de 120 000 postes dans les fonctions publiques d’État et territoriale d’ici la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron.

Le 6 mars prochain, ce texte devra être validé en Conseil commun de la fonction publique, puis présenté fin mars en Conseil des ministres et pourra faire l’objet d’amendements.

Mercredi, en pleine séance, sept des neuf syndicats de fonctionnaires ont quitté le Conseil supérieur commun de la Fonction publique (CCFP) pour afficher leur désaccord avec le projet qui leur était présenté.

Ce sondage a été réalisé via internet les 13 et 14 février derniers auprès d’un échantillon de 1 027 personnes.

Cet article vous a intéressé ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous vos commentaires

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.