Une vidéo de l’armée américaine montre les forces iraniennes retirant une mine non explosée d’un pétrolier dans le golfe d’Oman

Par Mimi Nguyen Ly
15 juin 2019 11:17 Mis à jour: 12 juillet 2019 20:32

Le commandement central de l’armée américaine a publié le 14 juin une vidéo et des photographies montrant le corps de la Garde révolutionnaire iranienne (IRGC) en train de retirer une mine non explosée d’un des pétroliers ciblé près du détroit stratégique d’Hormuz le 13 juin, suggérant que l’Iran cherchait à retirer de la scène les preuves de son implication.

Le porte-parole du commandement central américain, Bill Urban, a publié la vidéo en noir et blanc et deux photographies en couleurs. L’armée affirme que la vidéo montre un bateau de patrouille IRGC Gashti Class s’approchant du Kokuka Courageous « et a été observée et enregistrée en train d’enlever une mine non explosée du Mokkokokka Courageous ».

Image publiée par le commandement central de l’armée américaine qui montre des dégâts et une mine présumée sur le Kokuka Courageous dans le golfe d’Oman, près de la côte iranienne. (Commandement central américain)
Image publiée le 13 juin 2019 par le commandement central de l’armée américaine montrant des dégâts et une mine présumée sur le Kokuka Courageous dans le golfe d’Oman, près de la côte iranienne. (Commandement central américain)

La vidéo a été publiée quelques heures après que la Maison Blanche ait accusé l’Iran de l’attaque du 13 juin contre deux pétroliers près du détroit dans le golfe d’Oman. Le président Donald Trump a déclaré qu’il était « trop tôt » pour envisager un accord avec le gouvernement.

« Le gouvernement des États-Unis estime que la République islamique d’Iran est responsable des attaques qui ont eu lieu », a déclaré Pompeo lors d’un point de presse du département organisé le 13 juin.

« Ce n’est que le dernier d’une série d’attaques perpétrées par la République islamique d’Iran et ses substituts contre les intérêts américains et alliés », a ajouté Pompeo.

Pompeo a déclaré que l’évaluation reposait sur un certain nombre de facteurs qui pointaient tous l’Iran: le renseignement, les armes utilisées et le niveau d’expertise nécessaire pour mener une telle opération.

Téhéran a nié catégoriquement les allégations.

Attaque de deux pétroliers

Les attaques dans le golfe d’Oman au large des côtes iraniennes, le 13 juin, ont forcé les membres de l’équipage de deux navires – le norvégien Front Altair et le japonais Kokuka Courageous – à abandonner et à laisser les navires à la dérive.

Les deux navires ont été endommagés par les explosions. Reuters a rapporté qu’une source a déclaré que l’explosion sur le Front Altair, qui a pris feu et a envoyé un énorme panache de fumée dans l’air, pourrait avoir été causée par une mine magnétique.

La compagnie qui a affrété le pétrolier Kokuka Courageous a annoncé qu’il avait été touché par une torpille, mais une personne ayant eu connaissance de l’affaire a déclaré que les torpilles n’avaient pas explosé, selon Reuters.

Les États-Unis ont également accusé l’Iran ou ses mandataires d’avoir mené le 12 mai une attaque contre quatre pétroliers au large des côtes des Émirats arabes unis, ainsi que des frappes de drones du 14 mai contre deux stations de pompage de pétrole saoudiennes.
L’Iran a à plusieurs reprises averti qu’il bloquerait le détroit d’Hormuz, voie de navigation majeure pour les approvisionnements mondiaux en pétrole, s’il ne pouvait pas vendre son pétrole en raison des sanctions imposées par les États-Unis.
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