Pourquoi la violence augmentera-t-elle sous la présidence de Biden

Par Roger L. Simon
24 août 2020 19:16 Mis à jour: 10 février 2021 22:00

Il est facile de comprendre pourquoi Joe Biden, dans son discours d’acceptation de l’investiture présidentielle américaine, a omis de faire toute référence à la violence qui accable de nombreuses villes à travers les États-Unis.

Il ne pouvait pas trouver comment le faire sans exposer les politiques flagrantes des responsables de son Parti démocrate qui dirigent ces villes.

De Portland, où les soulèvements sanglants se poursuivent depuis 80 jours sans fin en vue, à New York – une ville, qui faisait jadis l’envie du monde entier et qui est aujourd’hui transformée en décharge publique et en latrines pour les sans-abri toxicomanes et les pédophiles, que les habitants fuient en masse – les dirigeants démocrates se sont révélés être un ensemble de prima donna qui prêchent la vertu, mais qui se sont perdus entre leur sympathie pour les manifestants (y compris les violents) et une complète ignorance de ce qu’il faut faire face à l’aggravation de la situation.

Quoi qu’ils fassent, ils n’osent pas offenser les « sacrés » manifestants en appelant aux forces de l’ordre de peur qu’ils (maires, gouverneurs, procureurs généraux, etc.) ne soient accusés de racisme – un jeu de dupes puisque, en fin de compte, eux aussi sont déclarés racistes. C’est ainsi que cela se passe dans l’Amérique d’aujourd’hui.

Il y a, bien sûr, des exceptions, comme celles des maires de Seattle et de Chicago qui – avec une hypocrisie hallucinante – ont soudainement appelé au secours les flics lorsque leurs propres maisons étaient assaillies, ce qu’ils n’ont jamais fait pour les habitants ordinaires de leurs villes, en particulier les pauvres qu’ils prétendent soutenir.

Dans le cas de Chicago, on a vu les corps des victimes de meurtres s’empiler pendant des années, ce qui a transformé la ville en un champ d’extermination virtuelle pour les Afro-Américains qui se tuent les uns les autres.

En même temps, ceux qui travaillent dur en portant l’uniforme de police et qui sont constamment attaqués par les narcissiques moraux de la gauche prennent leur retraite à un rythme record dans tout le pays – on ne peut pas les en blâmer – laissant les villes sans défense alors que les dirigeants d’Antifa et de Black Lives Matter (BLM) poursuivent leur quête de la révolution.

Il est intéressant de noter que les dirigeants du BLM se disent « marxistes de formation ». Cependant, le marxisme a causé beaucoup plus de morts – environ 100 millions – que toute autre religion, idéologie ou pandémie dans l’histoire du monde, probablement même plus si on combine toutes leurs victimes.

Lorsqu’il s’agit de la tuerie et du chaos, le gauchisme l’emporte de loin. Rien n’y est comparable, pas même les terroristes de l’État islamique qui ont commis 20 000 meurtres en Irak en deux ans. D’une manière ou d’une autre, la soif de sang inhérente au gauchisme est largement incontrôlable (cf. la Révolution française), tout comme le niveau de répression qu’on peut voir actuellement en Chine où les camps de concentration existent toujours – aussi incroyable que cela puisse paraître après Auschwitz – abritant plus d’un million de personnes.

Joe Biden est la dernière personne à faire quelque chose à ce sujet. Il n’a même pas eu le courage de parler de la violence dans les villes américaines (ni de la Chine d’ailleurs) dans son discours. Mais pourquoi devrait-il avoir le courage de faire quoi que ce soit par rapport à l’un de ces problèmes, surtout en étant emprisonné par l’aile gauche de son Parti démocrate ?

Il y a quelques jours, la parlementaire démocrate Ayanna Pressley a appelé à la poursuite de la « révolte », bien qu’elle n’y ait pas été du tout obligée. La violence a tendance à se nourrir d’elle-même et à se propager et augmenter lorsqu’elle n’est pas fortement opposée (cf. encore la Révolution française).

Rien que pour cette raison, une administration Biden est susceptible d’en voir plus qu’une deuxième administration Trump.

Si Trump remporte les élections présidentielles, il y aura, sans aucun doute, une réaction immédiate aux États-Unis – peut-être même plus forte que celle qui a suivi sa première victoire et qui a été remarquablement infantile. Cependant, ne s’inquiétant plus de sa réélection (personne ne peut être élu plus de deux fois à la présidence américaine), Trump ne tardera sans doute pas à sévir contre les violents émeutiers au nom de la sécurité publique – ceci au grand soulagement de la plupart des Américains, même de ceux qui ne l’admettent pas ouvertement.

Biden et le reste des démocrates, ainsi que le chœur de leurs serviteurs médiatiques, sont enfermés dans une forme de nostalgie des années 1960, surtout ceux parmi eux qui sont trop jeunes pour se souvenir de cette époque. Ils pensent qu’elle était tout simplement « très cool ». (Je lève les yeux au ciel en tant que quelqu’un qui a passé par les troubles de cette époque).

Ce désir d’être « cool » – ce qui est, en fait, une forme pathétique de conformisme – sous-tend une grande partie de leur réticence à affronter la violence. Il en résulte une grande confusion morale et personnelle, comme celle chez ces habitants de l’Upper West Side de Manhattan qui ne comprennent pas ce qui se passe quand, en sortant pour acheter un petit pain, ils doivent faire des détours pour éviter d’être agressés (ou pire) par l’un des divers drogués et pervers qui traînent devant leurs portes.

Ou les habitants très « libéraux » des quartiers ouest de Los Angeles qui, comme me disent des amis qui y vivent encore, ne conduisent plus avec leur toit décapotable baissé de peur qu’un sans-abri ne saute sur le siège du passager au feu rouge le plus proche.

Ou encore les habitants de la banlieue de Portland qui, l’autre soir, ont été choqués de voir l’Antifa – ou était-ce le BLM – défiler dans leurs rues de la même façon que le Ku Klux Klan et scandant de manière menaçante que leur heure était venue.

Est-ce que ces gens voteront toujours pour Biden ? Hélas, la plupart d’entre eux le feront. Mais beaucoup d’entre nous ne le feront pas. Nous tenons à nos vies et à nos familles.

Roger L. Simon est, entre autres, un romancier primé, un scénariste sélectionné aux Oscars et le cofondateur de PJ Media. Ses derniers livres s’intitulent I Know Best: How Moral Narcissism Is Destroying Our Republic, If It Hasn’t Already (personne ne le sait mieux que moi : comment le narcissisme moral est en train de détruire notre République, si ce n’est pas déjà fait) et The GOAT (la CHÈVRE).

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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