« Vivre c’est un droit, pas un choix » : des milliers d’anti-IVG manifestent à Paris

Par Epoch Times avec AFP
17 janvier 2022 08:06 Mis à jour: 17 janvier 2022 11:31

Plusieurs milliers de personnes opposées à l’avortement ont défilé le 16 janvier à Paris contre la proposition de loi allongeant le délai légal de l »interruption volontaire de grossesse (IVG) et pour faire entendre leurs « 10 propositions » aux candidats à la présidentielle, lors de la traditionnelle « Marche pour la Vie ».

Cette année, « le premier sujet, c’est la proposition de loi Gaillot (…), une loi inique » qui doit autoriser l’allongement de la durée légale de l’interruption volontaire de grossesse de 12 à 14 semaines, a déclaré Nicolas Tardy-Joubert, président de la « Marche », lors d’un point de presse avant le départ du cortège.

Réunis dans un froid glacial, les manifestants – parmi lesquels beaucoup d’adolescents et de jeunes adultes – brandissaient des pancartes roses et jaunes : « Arrêtez d’emmerder les embryons » ou « Vivre est un droit, pas un choix ».

Un projet de loi sur l’avortement retournera le 19 janvier au Sénat pour une lecture visant à étendre la période des avortements légaux de 12 à 14 semaines. (Photo : STEPHANE DE SAKUTIN/AFP via Getty Images)

« La vie est sacrée depuis le début »

Selon les organisateurs, quelque 20.000 personnes ont participé à cette « Marche pour la vie », qui se tient tous les ans en janvier.

Parmi eux, Jacques Dumoulin, retraité âgé de 65 ans, est venu de Bordeaux avec son épouse Anne « pour que l’on reconnaisse que la vie est sacrée depuis le début ».

« Aujourd’hui, on utilise l’avortement comme moyen de contraception », estime avec regret Marie âgée de 17 ans, étudiante en agronomie venue de l’Aube.

Le « deuxième sujet important » de cette mobilisation « c’est l’élection présidentielle », a estimé M. Tardy-Joubert, appelant les candidats à faire en sorte « que la protection de la vie humaine soir une grande cause nationale ».

« Nous ne soutenons personne », a-t-il ajouté, mais « nous présentons nos 10 propositions » aux candidats, comme « rétablir le délai de réflexion de 3 jours minima » avant une IVG ou le rejet « du suicide assisté et de l’euthanasie ».

(Photo : STEPHANE DE SAKUTIN/AFP via Getty Images)

Porté par la députée ex-LREM Albane Gaillot, le texte permettant l’allongement du délai légal sera examiné en deuxième lecture au Sénat le 19 janvier.

 


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