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Washington voit en l’Inde un « partenaire stratégique »

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Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson rencontrait le ministre indien des Affaires extérieures Sushma Swaraj à l'hôtel Lotte New York Palace le 22 septembre 2017 à New York.

Photo: BRYAN R. SMITH / AFP / Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

« Nous aurons des relations importantes avec la Chine » au cours du « prochain siècle », mais « nous n’aurons jamais la même relation avec la Chine, une société non démocratique, que celle que nous pouvons avoir avec une grande démocratie », a-t-il déclaré lors d’une intervention consacrée aux liens américano-indiens.
Devant le think tank Center for Strategic and International Studies à Washington, le chef de la diplomatie a annoncé qu’il se rendrait la semaine prochaine en Inde, pour la première fois depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier.
Selon lui, la relation entre New Delhi et Washington est « construite sur des valeurs partagées »: « deux très grandes et importantes démocraties veulent partager le même avenir ».
« La Chine, en se développant aux côtés de l’Inde, l’a fait de manière moins responsable, parfois en sapant l’ordre international et ses règles », a insisté Rex Tillerson, épinglant notamment les « actions provocatrices chinoises en mer de Chine méridionale ». « Les États-Unis veulent des relations constructives avec la Chine, mais nous ne nous déroberons pas » là où « la Chine met à mal la souveraineté des pays voisins ».
En conséquence, « le monde, et la région indo-pacifique en particulier, a besoin d’un partenariat fort entre les États-Unis et l’Inde », en matière économique, diplomatique et militaire, a-t-il estimé.
Pour cela, il a appelé les autorités indiennes à assumer pleinement leur rôle en matière de sécurité internationale, en renforçant leur armée et leur défense. Le ministre américain de la Défense Jim Mattis « a dit que les deux plus grandes démocraties du monde devraient avoir les deux plus grandes armées, je ne peux qu’approuver », a souligné le secrétaire d’État, en rappelant que Washington avait proposé de vendre plusieurs types d’armements à New Delhi.