36 beagles destinés à être tués après avoir subi des tests scientifiques

16 mars 2019 19:23 Mis à jour: 9 juillet 2019 18:13

Des dizaines de beagles risquent d’être tués après avoir subi des tests chimiques dans un laboratoire du Michigan, dans le nord-est des États-Unis.

Les chiens seront abattus pour que leurs organes puissent être examinés en juillet, dans le cadre d’un test sur un fongicide que les chiens ont reçu pendant un an, selon une enquête de la Société protectrice des animaux des États-Unis (Humane Society of the United States).

La Société protectrice des animaux prévoit que certains chiens ayant reçu la dose élevée du test pourraient mourir avant juillet. L’entreprise qui a effectué les tests a dit à la Société protectrice des animaux des États-Unis et Société protectrice des animaux Internationale que les tests utilisant des chiens étaient nécessaires pour satisfaire à une exigence réglementaire brésilienne.

Les tests sont administrés par Corteva Agriscience, une division de Dow AgroSciences, afin de tester les effets de son nouveau fongicide, Adavelt. Les chiens reçoivent une capsule de gel contenant une certaine quantité de fongicide, et les employés leur administrent de force par voie orale en l’enfonçant dans leur gorge. Certains chiens reçoivent jusqu’à quatre capsules à la fois.

« Nous convenons qu’il existe de meilleurs moyens d’obtenir les données nécessaires à cette étude et nous travaillons en étroite collaboration avec la Société protectrice des animaux des États-Unis depuis de nombreux mois pour encourager l’Agence nationale de vigilance sanitaire du Brésil à modifier ses exigences en matière d’expérimentation animale pour les pesticides », a déclaré Corteva Agriscience, une division de Dow AgroSciences, dans une déclaration obtenue par le Daily News.

La Société protectrice des animaux a publié une vidéo enregistrée clandestinement, ainsi qu’une pétition en ligne pour faire libérer les beagles du laboratoire du Michigan. La vidéo montre des animaux en cours d’expérimentation au laboratoire, mais ne précise pas s’ils subissent tous le même test de pesticides en question.

On peut voir des beagles et autres types de chiens dans divers états d’activité et de léthargie. Certains chiens présentent des cicatrices d’interventions chirurgicales. L’un d’eux semble mort et est placé dans un sac ou un emballage en plastique transparent.

La vidéo montre également un tube enfoncé dans la gorge d’un beagle et une substance y est poussée pendant que le personnel retient le chien.

Un membre du personnel du laboratoire sur la vidéo est en train de dire : « Il va mourir », en croisant un autre membre du personnel qui tient un chien.

La vidéo se concentre spécialement sur l’un de ces beagles, un chien nommé Harvey. Ils le présentent au début de la vidéo et, à la fin, on entend un membre du personnel de laboratoire dire : « Harvey doit subir une autopsie demain », ce qui signifie qu’il sera tué pour que les résultats des tests puissent être examinés.

La vidéo dit que Harvey est l’un des plus de 60 000 chiens utilisés chaque année dans les laboratoires américains pour les tests. PETA indique que les chiens sont le type d’animal de prédilection pour les essais toxicologiques, y compris les essais liés aux produits pharmaceutiques, aux produits chimiques industriels, aux pesticides ou aux produits ménagers.

Corteva Agriscience a répondu aux conclusions de la Société protectrice des animaux, via Twitter. L’énoncé indique que l’entreprise se conforme à toutes les lignes directrices, lois, règlements et exigences en matière de permis pour l’utilisation des animaux.

« Chez Corteva Agriscience, nous nous préoccupons profondément du bien-être des animaux. Conformément aux pratiques de l’industrie, nous n’effectuons des essais sur les animaux que lorsque les organismes de réglementation l’exigent, et nous nous engageons proactivement auprès des représentants du gouvernement à réduire au minimum ou à cesser les études sur les animaux, dans la mesure du possible », peut-on lire en partie dans la déclaration.

Dow a publié plusieurs déclarations sur Twitter concernant les tests sur les animaux. Le dernier à l’heure actuelle dit que Dow a été mentionné dans un rapport comme étant associé à une étude à laquelle ils ne sont pas directement liés.

« Un rapport de la Société protectrice des animaux des États-Unis, publié le 12 mars 2019, attribue à tort un programme d’expérimentation animale à Dow. Corteva Agriscience est à l’origine de l’étude et a fonctionné de manière indépendante en tant que division agricole de DowDuPont au cours des deux dernières années dans le cadre des cessations de service imminentes. »

Dans l’enquête de PETA sur les laboratoires de l’Université de l’Utah qui font des tests sur les chiens, les résultats indiquent que l’université a obtenu les chats et les chiens utilisés pour les tests des refuges locaux pour animaux.

La Société protectrice des animaux affirme que la réglementation américaine n’exige pas d’essais d’une durée d’un an pour les pesticides sur les chiens, mais qu’elle exige un essai de 90 jours.

Version originale

Cet article vous a intéressé ? Partagez-le avec vos amis ou laissez-nous vos commentaires.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.