60% des Français favorables au placement en centre de rétention administrative des étrangers en situation irrégulière

Par Léonard Plantain
22 octobre 2022 07:49 Mis à jour: 22 octobre 2022 07:49

Selon un sondage de l’institut CSA pour CNews, environ 6 Français sur 10 (58 %) ont déclaré être favorables au placement en centre de rétention administrative (CRA) de tous les étrangers en situation irrégulière sur le territoire.

Le débat est mis en avant depuis le meurtre de Lola, une collégienne de 12 ans dont le corps a été retrouvé dans une valise à Paris. Dans cette affaire, la suspecte est une Algérienne de 24 ans en situation irrégulière depuis 2019, sous le coup d’une OQTF (Obligation de quitter le territoire français) mais laissée en liberté.

Une situation devenue courante en France, tant les OQTF ne sont pas respectées.

Ce mercredi 19 octobre, un sondage de l’institut CSA pour CNews a ainsi posé la question : faut-il placer en centre de rétention administrative (CRA) tous les étrangers en situation irrégulière sur le territoire ? Résultat, près de 6 Français interrogés sur 10 (58 %) ont déclaré y être favorable.

Cependant, en 2021, Gérald Darmanin avait indiqué que le pays comptait entre « 600.000 et 700.000 » personnes en situation irrégulière. Un phénomène en constante augmentation mais toujours laissé de côté. Désormais, il semble compliqué de tous les placer en détention. Ce sondage permet tout de même de révéler le fort intérêt porté sur ce problème.

*Sondage réalisé le 18 et 19 octobre par questionnaire auto-administré sur un échantillon représentatif de 1.010 personnes âgées de 18 ans et plus.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.