Au cours de la dernière semaine, au moins sept professeurs de renom d’universités chinoises, dont un académicien, sont décédés des suites d’une maladie. Trois d’entre eux avaient moins de 60 ans.
La Chine connaît une nouvelle flambée de Covid-19, le nouveau variant EG.5 étant rapidement devenue la souche dominante au cours de l’été. En juillet et août, le nombre de décès de célébrités en Chine a nettement dépassé celui des mois précédents, ce qui rappelle la situation de janvier dernier.
Universitaires et chercheurs de haut niveau
Hu Ying, membre du Parti communiste chinois (PCC), académicien de l’Académie chinoise des sciences et professeur de génie chimique à l’Université des sciences et technologies de Chine orientale, est décédé des suites d’une maladie à Shanghai le 27 août, à l’âge de 89 ans.
L’éloge funèbre de M. Hu l’a qualifié de maître du génie chimique et de la chimie physique de sa génération, car il a été le pionnier d’un nouveau cadre de la chimie physique. Il s’est engagé depuis longtemps dans la recherche en thermodynamique moléculaire et a proposé une nouvelle méthode de recherche en thermodynamique moléculaire qui combine de la mécanique statistique, la dynamique moléculaire et la détermination expérimentale, pionnier de la recherche chinoise sur la thermodynamique moléculaires depuis plus de 30 ans.
Xu Mengxu, professeur à l’école d’électronique de l’université de Pékin, est décédé à Pékin le 26 août à l’âge de 92 ans. M. Xu, expert en codage des images, était depuis longtemps engagé dans des travaux de recherche sur le traitement des signaux sur graphes et leurs applications, y compris le développement de la télévision numérique à haute définition.
Guo Ping, professeur à l’école des ressources hydriques et du génie civil de l’université agricole de Chine, est décédé le 23 août à Chongqing des suites d’une maladie.
Elle était à deux mois de son 60e anniversaire lorsqu’elle est décédée.
Elle avait obtenu sa licence, sa maîtrise et son doctorat respectivement à l’Institut de technologie de Harbin en 1982, à l’Université de Northeastern en 1988 et à l’Université de Regina en 2009. Elle était professeur à l’Université agricole de Chine depuis décembre 2009.
Mme Guo était une experte en ingénierie de l’eau agricole et s’occupait depuis longtemps de l’enseignement et de la recherche scientifique dans le domaine de l’hydrologie et des ressources en eau. Elle a présidé deux programmes nationaux de recherche et développement, quatre projets de la Fondation nationale des sciences naturelles de Chine et huit projets provinciaux et ministériels de recherche scientifique majeurs. Elle a remporté cinq prix provinciaux et ministériels, publié deux monographies et obtenu plus de dix droits de propriété intellectuelle.
Gui Sheng, membre du PCC, professeur et directeur de thèse à l’école de sociologie de l’université de Wuhan, est décédé des suites d’une maladie le 21 août. Il n’avait que 62 ans.
Au cours de sa vie, M. Gui a également occupé les fonctions de spécialiste en matière de manuels scolaires pour les cours et la recherche sur la théorie marxiste du ministère de l’Éducation, un projet clé pour le ministère, et vice-président du comité professionnel de l’histoire de la pensée sociale chinoise.
Zhou Zhisheng, membre du PCC, historien sur l’ethnicité chinoise et professeur à l’université normale du Yunnan, est décédé des suites d’une maladie à Kunming le 20 août à l’âge de 50 ans.
M. Zhou était un chef de file en philosophie et en sciences sociales dans le cadre du programme national de soutien spécial aux talents de haut niveau du PCC. Il était également spécialiste pour des projets majeurs du Fonds national pour les sciences sociales et a reçu un prix dans la catégorie des experts jeunes et d’âge moyen ayant apporté une contribution nationale exceptionnelle. Il a bénéficié de fonds gouvernementaux spéciaux de la part du Conseil d’État. L’éloge funèbre officiel le qualifie de « membre exceptionnel du PCC ».
Shuai Jian, membre du PCC et professeur à l’Université chinoise du pétrole, est décédé des suites d’une maladie à Pékin le 20 août à l’âge de 60 ans.
Selon la notice nécrologique, M. Shuai se consacre depuis longtemps à l’enseignement et à la recherche scientifique dans le domaine de la sécurité du pétrole et du gaz, et il est l’un des pionniers en Chine de la théorie et de la technologie de base de la gestion de l’intégrité des oléoducs et des gazoducs. Il a dirigé plus de 70 projets de recherche scientifique et technologique de haut niveau dans le cadre du National Key Research and Development Program, de la Natural Science Foundation of China et des trois principales compagnies pétrolières chinoises. Il est à l’origine d’une série de résultats de recherche novateurs et d’applications techniques remarquables, tant sur le plan théorique que pratique.
L’amie étrangère de Pékin, membre du Parti communiste britannique
L’Université des études étrangères de Pékin (BFSU) a annoncé qu’Isabel Crook, communiste internationale, récipiendaire de la médaille de l’amitié du PCC et professeur émérite de la BFSU, est décédée le 20 août à Pékin à l’âge de 108 ans.
Mme Crook, de nationalité canadienne, est née à Chengdu, dans la province chinoise du Sichuan, le 15 décembre 1915. Elle a rencontré son futur mari David Crook, de nationalité britannique, à Chongqing, dans la province du Sichuan. Tous deux se sont rendus au Royaume-Uni et s’y sont mariés. Inspirée par M. Crook, elle a rejoint le Parti communiste britannique en 1943.
Le couple est retourné en Chine en tant qu’observateurs internationaux en 1947. En 1948, à l’invitation du PCC, elle est devenue enseignante à l’École centrale des affaires étrangères, le prédécesseur de la BFSU.
Après la prise de pouvoir du PCC en Chine, Mme Crook a enseigné à la BFSU pendant plus de soixante-dix ans et a participé à la création de la première série de cours d’anglais universitaires en Chine.
En 2007, la BFSU a décerné à Mme Crook le titre de « professeur honoraire à vie », et en 2016 et 2018, le PCC l’a distinguée comme l’un des « 10 enseignants étrangers les plus méritants » et l' »expert étranger le plus influent du 40e anniversaire de la réforme et de l’ouverture de la Chine ». En septembre 2019, Mme Crook a reçu la Médaille de l’amitié, la plus haute distinction en matière de relations extérieures nationales du PCC, décernée par le dirigeant chinois Xi Jinping.
Il convient de mentionner que M. Crook a vécu en Chine pendant cinquante ans, jusqu’à sa mort, et qu’il a été emprisonné pendant cinq ans au cours de la Révolution culturelle, mais qu’ironiquement, ses convictions politiques sont restées largement inchangées.
La cible de la pandémie
Au cours des deux derniers mois, diverses sources officielles en Chine ont fait état de nombreux décès de spécialistes, de hauts fonctionnaires du PCC, de cadres d’entreprise et d’officiers de police jeunes et d’âge moyen, dont beaucoup ont été salués comme des « membres exceptionnels du Parti ». Cependant, le PCC a dissimulé l’épidémie de Covid-19 et la cause de leur décès.
Le fondateur du Falun Dafa, M. Li Hongzhi, a récemment rappelé que la pandémie de Covid-19 vise principalement le PCC, ceux qui le suivent aveuglément, le défendent et sont à son service, et que de nombreuses personnes en sont mortes à ce jour, y compris de nombreux jeunes.
En janvier de cette année, M. Li a déclaré que plus de 400 millions de personnes en Chine sont décédées du Covid-19 et que, depuis le début de la pandémie, le PCC dissimule la véritable situation épidémiologique de la Chine.
En mars 2020, M. Li a écrit un article intitulé « Rationalité » dans lequel il souligne spécifiquement que la pandémie survient avec une cible précise.
« En fait, les épidémies surviennent en soi pour viser le cœur de l’homme, la dépravation de la moralité et le karma devenu énorme. »
« Une épidémie telle que l’actuel ‘virus du PCC’ (la pneumonie de Wuhan) survient dans un objectif précis et avec une cible précise. Elle vient pour éliminer les membres du Parti pervers et ceux qui suivent le PCC pervers », a déclaré M. Li.
Dans son article, M. Li conseille : « L’homme doit sincèrement confesser aux divinités là où il n’a pas bien fait, en espérant qu’on lui donne une chance de se corriger. »
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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