Marseille : un homme armé d’un couteau abattu par la police dans une zone commerciale

Par Epoch Times avec AFP
12 mai 2022 06:43 Mis à jour: 12 mai 2022 08:10

Dans l’après-midi du mercredi 11 mai, un homme « menaçant » armé d’un couteau de cuisine a été abattu par la police dans une zone commerciale de Marseille.

Les faits se sont produits aux alentours de 13 heures dans un magasin de la zone commerciale de La Valentine dans le 11e arrondissement, dans l’est de la ville, où la police avait été appelée après que l’homme avait été repéré avec une arme blanche.

Il « s’est précipité sur la police » et les forces de l’ordre l’ont jugé « suffisamment menaçant » pour faire usage de leur arme de service, a indiqué une source policière.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a très rapidement réagi sur Twitter :« Merci aux policiers courageux qui ont neutralisé un individu menaçant, muni d’un couteau, dans une zone commerciale à Marseille. L’assaillant est décédé. Aucun autre blessé ».

Aucune piste terroriste évoquée 

L’individu déambulait « avec un comportement menaçant » et les policiers l’ont sommé « plusieurs fois de déposer son arme », a précisé la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens, dans un bref communiqué, mais il a « refusé d’obtempérer et s’est précipité en direction des policiers qui ont alors fait usage de leur arme à deux reprises », a ajouté la magistrate.

L’agresseur, qui serait âgé d’une cinquantaine d’années est décédé rapidement des suites de ses blessures. « Aucun élément de radicalisation n’a été relevé sur place par les témoins », a-t-on appris auprès d’une source proche de l’enquête, et la piste terroriste n’était absolument pas évoquée à ce stade.

Un dispositif d’aide psychologique a été mis en place par la préfecture de police pour les témoins présents sur place.

Deux enquêtes distinctes ont été aussitôt ouvertes pour déterminer les circonstances exactes des faits, a précisé la procureure de Marseille : une première, confiée à la police judiciaire, pour « tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique », de la part de l’agresseur ; et une seconde, confiée à l’IGPN, la police des polices, pour « homicide volontaire », afin « de déterminer les conditions des tirs » émanant des forces de l’ordre. La police des polices est systématiquement saisie lorsqu’un policier fait usage de son arme de service.

Selon une source proche de l’enquête, les faits auraient été filmés par une caméra vidéo, qui attesterait de l’état de légitime défense du policier.

 

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