À nos chères futures générations : « Pourquoi faire ce qui est juste ? »

Par À nos chères futures générations
23 juillet 2021 00:36 Mis à jour: 15 août 2021 23:58

Apprenez à vous connaître

Pour ma part, j’ai appris que si je travaillais tout en suivant des cours à l’université, l’une de ces deux activités en souffrirait. J’ai pris quelques cours du soir tout en travaillant, mais je n’ai pas bien réussi, car j’avais choisi de travailler en même temps. J’ai donc compris que pour leur rendre justice, je devais faire l’une ou l’autre. Je me suis arrangé pour aller à l’université à plein temps afin d’éviter le conflit. La perte de revenu compliquait la situation, car les études sont très coûteuses, mais cela m’a motivé à faire mieux dans mes études et à profiter de l’occasion d’apprendre.

En suivant un cours de comptabilité, je me suis rendu compte que ce qui était enseigné le lundi, par exemple, je ne l’avais pas vraiment compris pendant environ une semaine. Après avoir réalisé cela, je ne m’en suis pas inquiété. J’ai continué à étudier l’ancien et le nouveau cours, sachant que j’étais simplement lent ou que ma courbe d’apprentissage était différente. Vous pouvez avoir une expérience complètement différente, mais analysez comment vous apprenez.

Dans le monde des affaires et dans nos vies personnelles, on gagne à prendre des notes. Ainsi, lorsque vous discutez avec un client, prenez de bonnes notes au téléphone et, en personne, notez les détails lorsque vous quittez la personne. Notez la date et l’heure, la ou les personnes, le lieu, les résultats, etc.

Dans votre vie personnelle, pensez à noter la date d’achat d’un article et son coût, en conservant le reçu ou en l’inscrivant sur l’article. J’ai fait cela avec des livres, des vêtements, des conserves, des meubles, des ordinateurs et d’autres articles. Cela ne prend pas beaucoup de temps et peut s’avérer utile des mois ou des années plus tard. Il est également intéressant de voir depuis combien de temps vous possédez un objet et combien les prix ont augmenté. (Quand vous serez vieux, vous pourrez partager de façon précise avec les gens au sujet de ce que les choses coûtaient autrefois).

Faites l’inventaire de tous vos biens, à l’aide de photos, de vidéos ou d’une liste indiquant la date d’achat, le lieu et le prix. En cas d’incendie ou de cambriolage, cela vous aidera pour les demandes d’indemnisation. Vous devriez pouvoir en déposer une copie auprès de votre agent d’assurances local.

Tenez un journal de votre vie. Il peut être aussi détaillé que vous le souhaitez, mais il est utile de le relire. Même si vous ne notez que les faits marquants : quand vous avez commencé un nouvel emploi, les naissances ou les décès de parents et d’amis, les problèmes de santé ou les traitements, quand et où vous avez vécu, combien vous avez gagné, etc. C’est fascinant de les revoir quelques années plus tard. J’ai eu un rendez-vous médical récemment et j’ai fourni à mon médecin un historique complet des visites liées à la santé. Elle m’en a remercié et m’a dit qu’elle souhaitait que tous les patients fassent de même. L’entretien s’est déroulé plus rapidement, les choses n’ont pas été négligées et on a eu davantage confiance dans le traitement proposé.

Faites-en une belle journée !

Paul Johnson, Dakota du Nord

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Mon père a toujours été mon héros. Il a commencé sa carrière en tant que joueur de baseball professionnel à la fin des années 1930, juste après avoir quitté l’université Willamette. Son premier amour était le baseball, et il a eu une merveilleuse carrière de 1936 à 1942 avec les Spokane Indians à Spokane, Washington, où j’habite. En 1942, il a quitté son rôle de vedette de l’équipe pour s’engager dans la marine et a passé la guerre comme instructeur de pilotes de la marine à Ottumwa, Iowa. Après la guerre, il revient à Spokane et devient l’un des citoyens les plus connus grâce à son ancienne carrière dans le baseball. La plus grande agence d’assurance de Spokane l’a reconnu et l’a fait entrer dans son entreprise. Inutile de dire qu’il a eu beaucoup de succès, puisqu’il pouvait entrer dans n’importe quelle entreprise de la ville et y être bien accueilli.

Je suis né en 1942, donc je n’ai pas eu le plaisir de voir mon père jouer au baseball. Mais j’ai toujours été fier que tout le monde en ville le connaisse et le respecte. Il avait beaucoup de succès financier et j’ai grandi dans un quartier somme toute ordinaire, avec des voisins et des commodités selon la norme. Nous n’avons jamais manqué de rien, quoique nous n’avons jamais possédé de Cadillac. Je ne me souviens pas que cela m’ait manqué. Nous avions un petit chalet sur un lac au nord de Spokane que papa disait avoir acheté pour 2 500$. J’ai toujours su que nous n’étions pas pauvres, mais je n’ai jamais su que nous étions riches. Un jour, alors que j’étais plus âgé, environ 16 ans je crois, et que je commençais à penser à l’avenir, mon père m’a dit :

« Fils, la meilleure façon de vivre ta vie est de toujours vivre en dessous de tes moyens. J’ai vécu ma vie de cette façon, et cela a bien servi notre famille. » Je n’ai jamais oublié ce conseil, et j’essaie de le suivre et de le transmettre aussi souvent que possible.

Dwight B. Aden Jr, Washington

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Travaillez dans un domaine qui vous plaît, qui mérite votre temps et vos talents. On ne sait jamais… vous ferez peut-être encore ce travail pendant 10 ou 20 ans.

Ayez un cœur reconnaissant.

Pratiquez l’autodiscipline. Économisez de l’argent, même si votre salaire est modeste. Disciplinez-vous pour ne pas trop manger ou trop dépenser. Faites un peu d’exercice tous les jours.

Prenez soin des personnes et des animaux que vous aimez.

Soyez honnête et une personne intègre, soyez loyal.

Votez. Beaucoup sont morts pour que vous ayez ce privilège.

Assumez vos responsabilités envers vous-même, votre vie et vos actions.

Soyez audacieux, regardez les choses en face et ayez du courage. À la fin de votre vie, vous regretterez beaucoup plus les choses que vous n’avez pas accomplies que celles que vous avez faites.

N’oubliez pas d’être heureux, optimiste. Vous ne trouverez pas cela dans le pouvoir ou les possessions. Vous réussirez à l’être en développant votre caractère et votre vision de la vie. N’oubliez jamais vos bénédictions.

Nadine Leyton, Californie

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Un jour, en parlant à ma petite-fille, je lui ai posé une question simple. « Pourquoi devrais-tu faire ce qui est juste ? » Elle a donné plusieurs raisons : pour ne pas avoir d’ennuis, pour avoir une récompense, pour faire plaisir aux adultes, etc.

Je lui ai dit que c’étaient toutes de bonnes raisons, mais que la seule raison pour laquelle une personne doit vraiment faire ce qui est bien, c’est parce que c’est ce qu’il faut faire. Ce n’est pas plus compliqué que cela. J’ai ensuite expliqué qu’en grandissant, elle avait appris ce qu’était Dieu, ce qui était bien, ce qui était mal, et que cela lui avait donné une conscience, qui, comme Dieu, était toujours présente, de sorte que chaque fois qu’elle se trouvait à faire une mauvaise chose, elle se sentait instinctivement mal à l’intérieur sans que personne n’ait à lui dire que c’était mal, et à cause de sa conscience, elle serait incapable de se mentir à elle-même en pensant le contraire.

À l’inverse, lorsqu’elle fait ce qu’il faut, elle sent instinctivement que c’est bien et se sent bien dans sa décision, ce qui signifie qu’elle n’a pas besoin que quelqu’un la suive partout et la félicite constamment pour renforcer son estime de soi. En fait, le meilleur moyen de renforcer son estime de soi est de faire ce qu’il faut quand personne (sauf Dieu) ne regarde ! Aujourd’hui, lorsque je lui demande pourquoi elle fait ce qu’il faut, elle répond en souriant que c’est ce qu’il faut faire. Et à voir comment elle a grandi et mûri, je crois qu’elle pense ce qu’elle dit.

George A. Rivera, Colorado

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Quels conseils aimeriez-vous donner aux jeunes générations ?

Chers Lecteurs, si vous le souhaitez, vous pouvez aussi partager les valeurs de bien et de mal que la vie vous a apprises et transmettre le flambeau de cette expérience durement acquise aux générations futures. Nous avons le sentiment que la transmission de cette sagesse se perd au fil du temps alors qu’il s’agit d’une base morale indispensable aux générations futures pour pouvoir prospérer.

Envoyez-nous votre expérience et vos conseils pour les jeunes générations, ainsi que votre nom et vos coordonnées à redaction@epochtimes.fr ou par courrier : Epoch Times, À nos chères futures générations, 83 rue du château des rentiers, 75013 Paris.

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