«À Paris, 1 délit sur 2 est commis par un étranger, souvent en situation irrégulière», lance l’ex-préfet de police Didier Lallement

Par Emmanuelle Bourdy
14 octobre 2022 20:33 Mis à jour: 14 octobre 2022 20:33

Didier Lallement, qui a été nommé secrétaire général de la mer le mois dernier, s’est exprimé sur son vécu à la tête de la préfecture de police de Paris dans un livre intitulé L’ordre nécessaire, dont la sortie est prévue le 20 octobre prochain chez Robert Laffont.

L’ex-préfet de police est sorti de son devoir de réserve à travers son livre, qui est un long entretien entre lui et le journaliste Jean-Jérôme Bertolus. Dans une interview accordée à Paris Match, il aborde notamment la question de la délinquance.

« Une partie des primo-arrivants s’intègre par la délinquance »

Dans cet entretien, Didier Lallement ne cache pas son pessimisme sur l’évolution de la société. Il dépeint en effet une société « rongée par l’individualisme, le complotisme, l’islamisme, le survivalisme, l’ubérisation du marché de la drogue, sans compter l’immigration illégale », écrit le magazine hebdomadaire.

Indiquant qu’il existe réellement un lien entre l’immigration illégale et la recrudescence de la délinquance, l’ancien préfet précise : « À Paris, un délit sur deux est commis par un étranger, souvent en situation irrégulière. » Selon lui, il « est clair qu’une partie des primo-arrivants s’intègre par la délinquance ».

« Les convulsions sociales seront intenses et destructrices… »

Il explique encore à nos confrères combien la violence est en augmentation, pointant notamment la circulation en hausse des armes à feu, les menaces qui pèsent sur les élus ainsi que sur la police. Cette dernière, étant aux premières lignes, est inévitablement attaquée.

Abordant le sujet du stade de France, il déclare « assumer entièrement l’échec du stade de France ». Le haut fonctionnaire avait alors, à tort, focalisé son attention sur les Champs-Élysées. Il ne s’attendait pas à ce que des migrants viennent « piller aux portes du stade ». Après ces débordements il souhaitait quitter son poste mais est finalement resté, Emmanuel Macron ayant refusé sa proposition de démission.

« Les convulsions sociales seront intenses et destructrices… Un jour, il faudra encore masser des troupes devant l’Élysée », a prévenu Didier Lallement en conclusion.

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