Logo Epoch Times

À la retraite, il reprend le travail pour former les candidats à son poste

top-article-image

Illustration

Photo: Pixabay

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 3 Min.

Âgé de 64 ans et à contre-courant de la réforme des retraites, Laurent Pellegrin n’a pas hésité à sortir de sa retraite pour retrouver son atelier à Abbeville dans la Somme. « Je tournais un peu en rond à la maison ».
Laurent Pellegrin, 64 ans, a été réembauché dans le garage Legrand à Abbeville, a décidé de sortir de sa retraite pour continuer à travailler et à aider la société, a rapporté Actu. Depuis son départ il y a un an, personne n’a pu le remplacer sur son poste. En attendant que quelqu’un d’autre soit formé, il a donc repris son bleu de travail.
Cela faisait 47 ans que Laurent, ouvrier, réparait et entretenait des alternateurs et autres pièces de moteur. Pensant avoir suffisamment accompli son devoir, il s’était retiré. Toutefois, une fois chez lui, Laurent ne savait plus vraiment quoi faire. Dans le même temps, l’entreprise qu’il considérait comme sa seconde maison n’arrivait pas à trouver de remplaçant, celle-ci lui a donc proposé de revenir travailler, quelques jours par semaine.

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

« C’était un plaisir de retrouver l’atelier, l’ambiance, l’odeur, la graisse et l’huile, cela fait partie du métier, on est baigné dedans. C’est ma deuxième maison, j’ai passé toute ma vie ici, donc j’étais content de pouvoir rendre service. Eux, ça leur faisait plaisir, et moi, ma femme n’était pas là, elle travaille toujours, donc je tournais un peu en rond à la maison. L’été, ce n’était pas grave parce qu’on va marcher, on va faire du vélo… Mais l’hiver, c’est un peu long quand même. Et puis il y a le plus, que cela peut ramener en argent, ce n’est pas négligeable », a confié Laurent.
Désormais, Laurent se donne trois ans pour former d’autres ouvriers et prendre sa retraite définitivement, a rapporté France 3 Régions. « On ne forme plus des électriciens automobiles, c’est quelque chose qui s’apprend sur le tas. Ce n’est pas évident de trouver du personnel ciblé. Si on ne forme personne, cette partie-là sera arrêtée, mais c’est dommage », a-t-il déploré.
« Tous les garages recherchent de la main d’œuvre, mais n’arrivent pas à trouver », a conclu Laurent, espérant apporter une dernière fois sa pierre à l’édifice.