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Affaire Quatennens: le député dénonce un « lynchage médiatique » et exclut de démissionner

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Le député Adrien Quatennens.

Photo: : BERTRAND GUAY/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 1 Min.

Dans un entretien à La Voix du Nord, l’ex-numéro 2 de La France insoumise, Adrien Quatennens, condamné le 13 décembre à quatre mois de prison avec sursis pour des « violences » sur son épouse, a dénoncé « un lynchage médiatique », excluant de démissionner de son poste de député.
« Démissionner après avoir été condamné pour un acte que j’ai reconnu créerait un précédent dangereux et ouvrirait la porte à toutes les instrumentalisations politiques de la vie privée », a-t-il déclaré pour sa première prise de parole depuis sa mise en retrait de la coordination de La France Insoumise (LFI) en septembre.
Suspendu quatre mois de son groupe dans la foulée de sa condamnation, le député du Nord a annoncé son intention d’« honorer » son mandat « dans le cadre » du son groupe politique « car ce sont les idées que je défends depuis les prémices de mon engagement aux côtés de Jean-Luc Mélenchon ».
« Je ne céderai pas »
« Je respecterai la décision collective du groupe », a-t-il insisté. « Mais la mienne m’appartient et elle est prise : j’ai payé bien assez cher sur tous les plans. Je ne céderai pas ».
L’élu estime qu’outre sa condamnation –dans le cadre d’une procédure de plaider-coupable– la sanction politique à son encontre « est déjà lourde et sans précédent », puisqu’il n’est plus le coordinateur ni « le principal porte-parole » de LFI. Sur le fond de l’affaire, il regrette d’avoir « enduré en silence un lynchage médiatique inédit ».